dimanche 27 mars 2016

L'Héritière #1 - Melinda Salisbury

Chez Gallimard Jeunesse, avril 2015.
336 pages, 16€90.
Ma note : ★★★★☆

Quatrième de couverture :
À la cour du royaume de Lormere, Twylla, dix-sept ans, est promise au prince héritier, selon la volonté des dieux. Elle possède un don, le pouvoir de tuer tous ceux qu’elle touche : elle est l’arme parfaite ! La cruelle reine qui l’a adoptée la contraint à exécuter les traîtres. Jusqu'au jour où Lief, nouveau garde charmant et rebelle, fait vaciller la jeune fille dans sa foi et sa soumission…

Mon avis :
Je me suis plongée dans cette lecture sans savoir du tout à quoi m'attendre, c'est ce qui me plaît le plus quand je me lance dans un nouveau roman : ne rien savoir. J'ai lu le résumé quand je l'ai acheté donc je savais que c'était un livre qui me tentait, puis j'ai attendu suffisamment longtemps avant de le lire pour oublier de quoi ça parlait comme ça la surprise est totale.
Et quelle excellente surprise ! Ce premier tome écrit par Melinda Salisbury nous raconte l'histoire de Twylla, jeune femme de 17 ans qui est l'incarnation d'une ancienne déesse, fille du dieu du soleil et de la déesse de la lune. Son toucher est mortel et la reine l'utilise pour semer la terreur sur le royaume, Twylla est celle qui condamne les voleurs et les traîtres. Elle s'est habituée à vivre seule, à ne toucher personne, elle est condamnée à être solitaire toute sa vie. Les seules personnes qui peuvent la cotoyer sont la famille royale et ses gardes. Elle est d'ailleurs promise au prince héritier, mais qu'elle n'a pas vu depuis plus de deux ans quand le roman commence.
C'est un excellent roman fantastique jeunesse et je suis d'ailleurs très surprise qu'il n'ait pas fait plus parler de lui sur la blogo et sur Booktube ! J'ai été charmée par l'univers que nous crée l'auteure et par la mythologie et les personnages. L'histoire de Twylla et de sa famille biologique comme adoptive est absolument fascinante, cette histoire de dieux, de don, d'héritage, de sacrifice, de dévoreuse de péchés... Tout est très bien pensé et construit autour de Twylla qui joue le rôle principal de cette histoire.
J'ai adoré et je voulais en savoir le plus possible ! La romance qui s'installe et le triangle amoureux (qui ne sont pourtant d'habitude pas toujours ce que je préfère dans les romans fantastiques) apportent ici beaucoup au récit et construisent aident le personnage de Twylla à se construire, elle découvre que finalement, elle aussi est capable de sentiments et peut s'autoriser à ressentir des choses malgré son "don".
J'aurais malgré tout aimé que certains personnages soient plus développés, comme le coupe royal par exemple et le prince que je n'ai pas su cerner et n'ai pas su deviner s'il était sincère avec Twylla ou s'il la manipulait et se jouait d'elle. Les révélations viennent assez tard dans le roman, mais cela ne m'a pas plus dérangée que cela, je m'y attendais un peu mais le tout est très bien mené et l'univers et la mythologie compensent la prévisibilité des événements.
La fin est génialement génialissime (rien que ça !), puisque Twylla doit faire un choix et les dernières phrases ne nous permettent absolument pas de deviner le choix qu'elle a fait. Il faudra donc attendre le second tome pour savoir ! Melinda Salisbury nous torture ;)

Les points positifs : la mythologie et l'univers sont divins, le personnage de Twylla évolue beaucoup, c'est un roman original.
Les points négatifs : le tout reste quand même assez prévisible si on est attentif, certains personnages auraient mérité d'être plus développés. 

samedi 26 mars 2016

Sur l'amour et la mort - Patrick Süskind

Chez Le Livre de Poche, novembre 2009.
85 pages, 5€10.
Ma note : ★★★★★

Quatrième de couverture :
Comment l'amour qui nous abêtit, et qui est potentiellement capable de faire de nous des brutes, peut-il être ressenti et désigné comme le bonheur suprême ? L'amour n'est-il qu'une maladie, et non la plus belle, mais la plus terrible qui soit ? Ou bien est-il un poison dont le dosage décide s'il est bénéfique ou dévastateur ? Au secours, Socrate, au secours ! C'est bien l'amour et son funeste double, la mort, que l'auteur du Parfum a choisi d'embrasser ici dans un même mouvement d'humour et d'audace. L'essayiste en appelle à Goethe, Wagner ou Stendhal, compare les destins d'Orphée et de Jésus qui, tous deux, ont tenté de vaincre la mort au nom de l'amour. Mais c'est surtout le romancier que l'on retrouve avec bonheur dans ce bref essai, lui qui sait, mieux que personne, brosser en quelques lignes des saynètes cocasses et bouleversantes.

Mon avis :
Je me lance à la découverte des autres écrits de Patrick Süskind après l'énorme coup de cœur que j'avais eu pour Le Parfum. J'ai donc acheté tous les petits livres que j'ai pu trouver, dont Sur l'amour et la mort qui est une sorte d'essai philosophique qui tente de nous expliquer que l'amour n'est pas un aussi beau sentiment que veulent nous le faire croire les auteurs et les poètes et qu'il est au final, très lié à la mort.
Ce n'est pas un type de récit que j'ai l'habitude de lire mais l'écriture de Süskind qui est très accessible et très fluide m'a fait lire ces 85 pages d'une traite et je suis ravie de m'être lancée dans cette aventure et d'être sortie de ma zone de confort grâce à cet auteur. Il aborde les sujets de l'amour et la mort avec un style très poétique et très lyrique qui font que l'on se lance dans cette lecture sans vraiment savoir vraiment de quoi l'on va parler, mais on laisse les pages défiler avec plaisir et on suit le court de sa pensée. J'ai avalé ce petit livre à une vitesse folle et j'ai absolument adoré. J'ai aimé les liens qu'il crée entre l'amour et la mort, les exemples qu'il utilise, les auteurs qu'il cite... Il ne nous explique pas son idée et ne nous laisse pas sur notre faim, il va au fond de son raisonnement, nous montre plusieurs aspects de l'amour qui n'a rien d'un petit sentiment. L'amour est un poison qui change l'homme, l'homme devient bestial, il perd la raison. Mais l'amour peut aussi être une bonne chose, il faut simplement savoir trouver le bon dosage pour ne pas atteindre la folie. 
La dernière partie nous offre une comparaison entre Orphée et Jésus qui tentent tous les deux de vaincre la mort, ce que j'ai déjà trouvé très ambitieux et surtout très intéressant, j'ai adoré.


Les points positifs : l'écriture de Süskind qui est un vrai délice, deux sujets très forts traité avec beaucoup d'intérêt et de l'humour. 
Les points négatifs : je n'aurais pas été contre quelques dizaines de pages de plus.

lundi 21 mars 2016

BookHaul - Livre Paris

Qui dit Salon du Livre, dit forcément gros bookhaul... C'est parti ! J'attaque avec les grands formats, puis les poches, puis deux extras ;)


Pinocchio de Carlo Collodi, illustré par Jérémie Almanza : Un monument de la littérature italienne, illustré entre légèreté et noirceur par Jérémie Almanza. Deuxième livre le plus vendu en Italie au XXe siècle après La Divine Comédie de Dante Alighieri, Pinocchio est un monument de la littérature italienne. Il nous est naturel de penser que Pinocchio a toujours existé, on ne s'imagine pas en effet un monde sans Pinocchio. Cette très belle édition inédite traduite par Nathalie Castagne propose une immersion dans un imaginaire où la dualité est mise à l'honneur par l'illustrateur, Jérémie Almanza : personnages cartoonesques et véritables monstres, décors enchanteurs et environnements délétères... Son souhait, faire se côtoyer légèreté et noirceur. Au coeur de l'Italie, Geppetto vieillard solitaire fabrique accidentellement dans un morceau de bois un pantin extraordinaire capable de parler, et dont le nez s'allonge à chaque mensonge... Il l'appelle Pinocchio.

Les Outrepasseurs #1, Les Héritiers de Cindy Van Wilder : Peter, un adolescent sans histoires, échappe de justesse à un attentat et découvre que l'attaque le visait personnellement. Emmené à Lion House, la résidence d'un mystérieux Noble, il fait connaissance avec les membres d'une société secrète, les Outrepasseurs. Les révélations de ces derniers vont changer le cours de sa vie...

Là où tombent les anges de Charlotte Bousquet : Solange, dix-sept ans, court les bals parisiens en compagnie de Clémence et Lili. Naïve, la tête pleine de rêve, elle se laisse séduire par Robert Maximilien et accepte de l'épouser. Mais son prince est un tyran jaloux, qui ne la sort que pour l'exhiber lors de dîners mondains. Coincée entre Robert et Emma, sa vieille tante aigrie, Solange étouffe à petit feu. Heureusement Lili la délurée et la douce Clémence sont là pour la soutenir. Quand la première guerre mondiale éclate, Robert est envoyé sur le front. C'est l'occasion pour Solange de s'affranchir de la domination de son mari et de commencer enfin à vivre, dans une ville où les femmes s'organisent peu à peu sans les hommes...

Alera #1 de Cayla Kluver : À la perspective d'épouser l'homme que son père a choisi pour lui succéder à la tête du royaume d'Hytanica, la princesse Alera a la désagréable impression qu'on lui impose un destin dont elle ne veut pas. Lorsque Narian, séduisant et mystérieux jeune homme originaire du royaume ennemi de Cokyri, arrive avec un passé obscur dont il refuse de parler, les nouveaux désirs d'Alera menacent alors de détruire le royaume. La découverte du secret de Narian va plonger Alera dans un monde terrifiant de complots, de querelles familiales et de guerres ancestrales. Alera, désemparée, ne sait plus que croire, ni à qui elle peut encore faire confiance.

Le Journal secret de Charlotte Brontë de Syrie James : Même si Charlotte Brontë est pauvre, au physique quelconque et sans relation, elle possède une fougue qui ne se révèle qu'au travers de ses écrits. Vivant retirée dans le Yorkshire avec ses soeurs, son frère et un père qui devient aveugle, elle rêve d'un amour réel aussi dévorant que ceux qu'elle crée. Dans les pages de son journal intime, Charlotte Brontë dépeint ses plus profonds sentiments ainsi que sa scandaleuse passion pour l'énigmatique Arthur Bell Nicholls, le nouveau vicaire de son père.

La Conspiration #2, la Carte du Destin de Maggie Hall : L'amour pourrait sauver le monde... ou bien l'anéantir. Deux semaines. Il a suffi de deux semaines pour qu'Avery, lycéenne américaine sans histoires, se découvre héritière du Cercle, une puissante société secrète qui tire les ficelles de la politique mondiale. Les voyages en jet, les virées en yacht et les soirées dans les clubs les plus huppés de la planète ont toutefois pour Avery une contrepartie plus que violente : en plus d'avoir kidnappé sa mère, les ennemis du Cercle multiplient les meurtres de sang-froid. De Calcutta à Venise en passant par les îles grecques, Jack et Stellan épaulent Avery dans sa quête du secret de la prophétie, mais leurs motivations restent troubles, tout comme les sentiments de la jeune fille pour les deux garçons. Difficile de naviguer dans les eaux du destin quand la carte est illisible...


La Dame et le Poète de Maeve Haran : Dans l’Angleterre élisabéthaine, il ne fait pas bon être érudite lorsque l’on est une jeune fille de bonne famille. Pourtant, la jeune Ann More a reçu une solide éducation de la part de son grand-père. Conséquence de cette anomalie : la jeune fille refuse d’épouser un homme avec lequel elle n’aurait aucun plaisir à vivre. Un tel entêtement ne peut que lui créer des problèmes, surtout lorsqu’il se double d’un amour déraisonnable pour un jeune poète à la réputation sulfureuse… un certain John Donne.

Chroniques de Meryton d'Elizabeth Aston : Dans Orgueil & Préjugés, Maria Lucas, la petite soeur de Charlotte Lucas, est souvent présentée comme une jeune fille timide et écervelée. Pourtant, elle n'est pas ce qu'elle semble être... Alors qu elle est en voyage à Londres, elle rencontre Henry Fletcher, un capitaine de la Royal Navy, et en tombe amoureuse. Ils se fiancent secrètement avant que le jeune homme ne parte en mer. De retour à Meryton, elle entretient avec lui une correspondance enflammée tout en lui décrivant sa vie dans le Hertfordshire où s'installe un certain Mr Bingley accompagné de son meilleur ami : Mr Darcy.

Le Manuscrit Perdu de Jane Austen de Syrie James : Après avoir acheté un vieux livre, Samantha McDonough y trouve, coincée à l intérieur, une lettre évoquant un manuscrit « qui a disparu à Greenbriar, dans le Devon ». L'auteure de cette missive, elle en est sûre, ne peut être que Jane Austen ! Elle se rend alors à Greenbriar et demande au séduisant propriétaire des lieux, Anthony Whitacker, de partir avec elle à sa recherche. Lorsqu'ils découvrent les feuillets, ils sont immédiatement absorbés par ce roman inédit. En se plongeant dans ce récit du passé, tous deux écrivent leur propre histoire qui risque de les changer à tout jamais.

Le Journal de Capitaine Wentworth d'Amanda Grange : Lorsque Frederick Wentworth, promis à une brillante carrière dans la Marine, et Anne Elliot se rencontrent, ils tombent amoureux et se fiancent. Mais la marraine de la jeune femme la persuade de mettre fin à cette union. Des années plus tard, après être devenu capitaine et avoir fait fortune, Wentworth la retrouve. Il s'aperçoit très vite que ses sentiments pour Anne n'ont pas changé. Elle est toujours belle et pleine d'esprit. La vie leur accordera-t-elle une seconde chance ?

La Cuisinière de Mary Beth Keane : Immigrée irlandaise courageuse et obstinée arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, Mary Mallon travaille comme lingère avant de se découvrir un talent caché pour la cuisine. Malheureusement, dans toutes les maisons bourgeoises où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, et certains en meurent. Mary, de son côté, ne présente aucun symptôme de la maladie. Au contraire, sa robustesse est presque indécente. Des médecins finissent par s'intéresser à son cas, mais la cuisinière déteste qu'on l'observe comme une bête curieuse et refuse de coopérer. Pourquoi la traite-t-on comme une malade alors qu'elle est en parfaite santé ? Les autorités sanitaires, qui la considèrent comme dangereuse décident de l'envoyer en quarantaine sur une île au large de Manhattan. Commence alors pour Mary Mallon, femme indépendante, un combat à armes inégales pour sa liberté...

Les Borgia d'Alexandre Dumas : Le 11 août 1492, grâce aux manœuvres de son fils César, Rodéric Borgia est élu pape sous le nom d'Alexandre VI. Son ambition est de redonner à Rome une influence politique, des territoires, une armée et de l'argent. Après avoir installé sa famille aux places importantes, sa puissance devient petit à petit immense. Parallèlement aux alliances que le pape fait et défait au gré des événements, son fils César écarte de son chemin ses ennemis et ceux qui le gênent. Ainsi, par le poison ou le bras de son fidèle sbire Micheletto, il se débarrasse de son frère aîné Francesco, des maris successifs de sa sœur Lucrèce, de ses conquêtes féminines dont il se lasse, des maris jaloux... Mais le poison finit par se retourner contre Alexandre et César qui, par un malheureux concours de circonstances, boiront du vin empoisonné. Alexandre en meurt mais César survit, affaibli physiquement et délaissé par ses alliés. Pour rester en grâce, il vend les voix de cardinaux dont il dispose pour l'élection de Pie III puis celle de Jules II, ce qui ne l'empêchera pas d'être fait prisonnier au nom du roi d'Espagne et de mourir à la suite d'une escarmouche après son évasion orchestrée par Micheletto.

Marie Stuart de Stefan Zweig : Reine d'Écosse à l'âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est veuve en 1560. Elle rentre alors en Écosse et épouse lord Darnley, avant de devenir la maîtresse du comte Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, Marie doit se réfugier auprès de sa rivale, Élisabeth Ire, reine d'Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l'on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique. Sur cette figure fascinante et controversée de l'histoire britannique, le biographe de Marie-Antoinette et romancier de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme a mené une enquête rigoureuse. Ce récit passionné et critique nous la restitue avec ses ombres et ses lumières, ses faiblesses et sa grandeur.

♦ Le Pigeon de Patrick Süskind : Lorsque lui arriva cette histoire de pigeon qui, du jour au lendemain, bouleversa son existence, Jonathan Noël avait déjà dépassé la cinquantaine, il avait derrière lui une période d'une bonne vingtaine d'années qui n'avait pas été marquée par le moindre événement, et jamais il n'aurait escompté que pût encore lui arriver rien de notable, sauf de mourir un jour.Et cela lui convenait tout à fait. Car il n'aimait pas les événements, et il avait une véritable horreur de ceux qui ébranlaient son équilibre intérieur et chamboulaient l'ordonnance de sa vie.

Stardust de Neil Gaiman : D'un côté, il y a Wall, paisible village niché au sein d'une calme forêt anglaise. de l'autre, le pays des fées, univers d'enchantements, de sorcières, de licornes et de princes sanguinaires. Entre les deux, il y a le mur, l'infranchissable et épaisse muraille qui ceint le hameau et le sépare de féerie. infranchissable ? Pas tout à fait, puisque tous les neuf ans s'ouvre la foire des fées qui, durant un jour et une nuit, permet aux deux mondes de se rencontrer. dans certaines circonstances, cependant, attendre si longtemps pour pénétrer en féerie est impossible. Car quand on s'appelle Tristan Thorn et que l'on a promis à sa belle l'étoile filante tombée du firmament de l'autre côté du mur, aucun obstacle ne saurait s'élever contre l'amour...

Un assassinat de qualité de Ann Granger : Londres, 1867, le mal rôde dans les rues... Un soir d'octobre, alors que l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui un samedi soir, le fog tourbillonne et l'enveloppe comme une bête vivante. Lorsque le brouillard se lève le lendemain matin, une femme gît assassinée dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d'un marchand d'art de Piccadilly. Mais qu'avait-elle été faire à Londres cet après-midi, et pourquoi avait-elle été vendre sa broche dans Burlington Arcade quelques heures avant sa mort ? Alors que Ben commence son enquête, son épouse Lizzie – avec l'aide de leur bonne Bessie – se penche sur la vie privée d'Allegra et découvre plus d'une raison pour laquelle quelqu'un pourrait vouloir sa mort...


Du fond de mon coeur, lettres à ses nièces de Jane Austen : En tante attentionnée, elle se montre toujours prête à guider ses jeunes nièces, à les conseiller. Elle leur parle d'écriture, de stratégie amoureuse, de sa vie à la campagne, avec l'humour et l'élégance qui font le sel de ses romans. Ces lettres révèlent une touchante intimité et on acquiert bien vite la conviction que Jane Austen n'avait rien à envier à ses attachantes héroïnes. Pour compléter cette correspondance, nous avons ajouté trois textes, écrits par les trois nièces de Jane à propos de leur tante. Ce sont des documents émouvants, décrivant son physique, ses habitudes, son caractère. L'ensemble de ces textes et de ces lettres n'avait jamais été traduit en français. Il nous a semblé opportun de les réunir et ce sont certainement les derniers textes de Jane Austen qui nous restaient à découvrir.

Peaky Blinders, saison 2 : Deux années ont passé depuis que Grace est partie. Tommy a consolidé la place des Peaky blinders à Birmingham et prépare son expansion à Londres, mais Darby Sabini ne compte pas laisser son territoire lui échapper. Campbell refait surface et piège Tommy pour qu'il commette un meurtre pour le compte de la Couronne.

Livre Paris (19 et 20/03/2016)

Ce week-end se déroulait le salon du Livre de Paris, maintenant renommé Livre Paris, à la Porte de Versailles. Après maintes discussions sur les prix d'entrées, les refus d'accréditations pour les blogueurs et les réglementations concernant nos livres pour les dédicaces, j'ai trouvé que le salon s'était très bien déroulé malgré la foule !



SAMEDI


Merci les travaux du RER C, je me retrouve sans trains dans ma gare pour tout le week-end, et ce sont des voisines et amies qui m'emmènent samedi matin puisqu'elles se rendent elles aussi au salon, me voilà sauvée. Nous arrivons vers 11h, le temps de trouver une place de parking (la grosse galère !), nous rentrons vers 11h30. Je file à la dédicace de Robert Laffont où étaient présents C.J. Daugherty, Carina Rozenfeld, Victor Dixen et Cat Clarke. J'avais emmené Perdue et Retrouvée de cette dernière, que j'ai beaucoup aimé. On a pu discuter un peu parce qu'il n'y avait personne (tout le monde faisait la queue pour Victor Dixen), on a discuté du roman, de la Collection R qui ne m'a jamais déçue et elle était ravie de l'apprendre et de savoir qu'elle était donc publiée dans une très bonne collection, de mes auteurs favoris... Elle a pris le temps de discuter un peu avec chacun et n'a pas juste signé les livres. C'est toujours un plaisir de rencontrer ces auteurs !


Je file ensuite chez J'ai lu pour la dédicace de Sophie Jomain et là, il y a déjà beaucoup plus de monde. Je sympathise avec des gens dans la file et retrouve Lunarthemis dans la queue, que j'ai été ravie d'enfin rencontrer même si je ne m'attendais pas du tout à la voir ahah, c'est aussi ça les bonnes surprises du salon ! Je vois également Alexandra pendant que j'attends, que je retrouverais aussi plus tard dans la journée pour lui montrer mes achats...

Je passe donc à Sophie Jomain et là surprise, je suis très intimidée (alors qu'en général je n'ai pas trop de mal à discuter avec les auteurs) et elle le ressent tout de suite. Du coup, pour briser la glace elle me prend dans ses bras ce qui, catastrophe, renverse son verre d'eau sur la table de dédicace... Du coup je me sens encore plus mal, mais on termine par en rire. On discute du Salon et du réglement qui nous a empêcher d'emmener nos livres, ce qui fait que je n'ai amené que le tome 1 des Etoiles de Noss Head alors que j'ai les trois premiers, on fait une petite photo et je laisse ma place à la personne suivante. 


Ensuite, j'ai fait un peu le tour du Salon, j'ai craqué sur pas mal de stands mais j'avais prévu le coup et ça fait un moment que j'économise. La tentation est tellement forte dans ce type de salons... Je savais aussi que dimanche j'allais venir avec deux amies, donc j'avais prévu de tout acheter le samedi, histoire de n'être chargée qu'une seule journée.

Je file ensuite chez Pocket Jeunesse, vers 13h30 pour la dédicace de Stéphane Michaka qui commence à 14h. Je prends peur en voyant la file d'attente : des mètres et des mètres de queue, des gens assis par terre qui font tout le tour du stand. Je demande donc de l'aide à une jeune femme y qui travaille (merci à elle d'ailleurs), et elle essaye de me trouver une solution parce que les gens assis attendent en fait pour James Dashner qui dédicace à partir de 16h... Il y a une petite queue juste avant pour Stéphane Michaka et m'y emmène. Ça avance doucement, Stéphane Michaka prend le temps de discuter avec chacun, d'écouter les avis. Quand vient mon tour, comme je n'ai pas encore lu le livre on discute de la quatrième de couverture qu'il a lui-même rédigée et il me demande pourquoi ça m'a donné envie de lire le livre : parce que ça n'en révèle pas trop sur l'intrigue. Je repars donc avec ma dédicace et une petite photo. 




Je traîne encore un peu, mais la foule est dense et ça devient difficile de circuler. Je vais donc à ma dédicace suivante : Cindy Van Wilder chez GulfStream. La queue n'avance pas vite, elle discute beaucoup (ce que je ne critique absolument pas). En passant le temps sur instagram, je vois que Viviane Moore dont j'ai acheté un roman le matin même, est en dédicace chez 10/18. Je demande donc aux jeunes filles derrière moi si elles peuvent me garder la place, et je file à l'autre stand. Viviane Moore est seule et attend les lecteurs, souriante. Elle me dédicace mon livre avec une magnifique écriture, et nous faisons une petite photo. Je vois Michel Moatti en dédicace à côté, qui attend lui aussi les lecteurs... Je suis assez déçue parce que j'ai acheté son livre Retour à Whitechapel récemment et j'ignorais qu'il était en dédicace, sinon je l'aurais amené.

Je retourne chez GulfStream, la queue n'a pas beaucoup avancée. Quand vient mon tour je discute avec Cindy Van Wilder du premier tome des Outrepasseurs, que j'ai enfin décidé d'acheter après l'avoir eu maintes fois en main... Cindy est adorable, très accessible et proche de ses lecteurs, j'ai adoré la rencontrer ! On fait une photo et je file. 

Première journée épuisante mais pleine d'émotions et de belles rencontres, et le dimanche est dans la même veine !


DIMANCHE


J'arrive cette fois-ci à l'ouverture. Ma première dédicace est à 10h30 donc j'en profite pour faire le tour des stands pendant qu'il n'y a encore personne dans les allées, je fais des photos, je circule librement : c'est le pied !

Puis je file chez Milady voir Camille Adler, elle a l'air d'être assez timide mais très douce et calme, on discute de ses romans que j'ai lu tous les deux, elle me dit qu'il y a beaucoup d'elle dans ses deux héroïnes. Elle me dédicace Rose soie, me donne une petite carte de visite, et me souhaite une bonne journée.

Je vais chez Robert Laffont et fait signer mon dernier tome de Night School à C.J. Daugherty. Elle se souvient de mon prénom et se rappelle que l'on avait discuté du dernier tome à Montreuil, parce que je ne l'avais toujours pas lu et que j'avais peur de le lire parce que cela voulait dire que c'était la fin de la série (j'ai un truc avec les fins de séries, ça me fait mal au coeur). Du coup on en a reparlé et elle m'a fait promettre que je l'aurais lu la prochaine fois qu'on se verrait. On a fait un selfie (que j'ai posté sur instagram et qu'elle a reposté, elle m'a aussi suivi sur Insta ce que je trouve adorable ♥).
Je continue ma petite visite, puis une fois que j'ai fait tout le tour du salon, je vais m'installer à l'entrée pour attendre mes deux amies qui doivent arriver vers 12h30. Une fois qu'elles sont arrivées on se dépêche pour aller chez Robert Laffont, Anastasia fait dédicacer Le Feu Secret à C.J. Daugherty et Carina Rozenfeld, et achète le deuxième tome de la Symphonie des Abysses qu'elle fait également signer. 
On fait ensuite un peu le tour des éditeurs qui les intéresse : Pocket Jeunesse, Albin Michel, Milady, l'Atalante, Pika éditions, Kurokawa, Harlequin... 

À 13h20, on s'installe pour faire la queue pour Benjamin Lacombe aux Editions Soleil. Sa dédicace commence à 14h mais il est généralement très demandé. On a toutes les trois un album à faire dédicacer et j'ai une autre dédicace sur la même plage horaire donc il vaut mieux que l'on ne passe pas trop tard. 
Quand vient notre tour, Anastasia fait illustrer Facéties de Chats, et Marine et moi l'album sur Marie-Antoinette. On est sage, on ne discute pas. C'est assez impressionnant de le voir réaliser aussi rapidement ce qu'on lui demande et avec tellement de talent. J'avais pensé lui demander de me dessiner un carlin, puisque c'est un chien qui revient assez souvent dans ses dessin, puis finalement j'ai demandé s'il pouvait me faire un golden retriever, la race de mon chien et il a accepté : le dessin est absolument magnifique.

Une fois qu'on a terminé avec Benjamin Lacombe, on se dirige de nouveau chez GulfStream pour voir Charlotte Bousquet. Elle est seule, personne d'autre à la dédicace mais il est déjà 15h30. Je sors donc mon livre Là où tombent les anges qu'elle dédicace avec plusieurs couleurs et des petits dessins. L'éditrice m'offre également une affiche :)

Les deux jours à piétiner commencent à se faire sentir et je dois encore rentrer chez moi avec les problèmes de RER, donc je décide de partir et de laisser Marine et Anastasia affronter la file d'attente pour James Dashner seules, au final elles n'ont attendu que 15 minutes et ont même pu faire une photo avec lui :D !



Bilan : j'ai passé deux jours formidables, j'ai fait des très belles rencontres, j'ai pu faire signer tout ce que j'avais prévu et même plus. J'ai acheté beaucoup de livres, mais uniquement des choses qui me faisaient très envie. Malgré les polémiques lancées par le salon, j'en garderai un excellent souvenir, comme chaque année ♥ J'ai hâte d'aller dans les autres salons prévus en 2016, le salon du livre est vraiment un immense salon, peut-être un peu trop grand, ça brasse énormément de monde et l'ambiance n'est forcément pas la même que dans les petits salons, mais cela reste une très belle opportunité de rencontrer d'autres lecteurs, des auteurs et des illustrateurs qui nous sont chers. 



Restez connectés sur la page facebook du blog, je vous prépare un petit concours (rien de spectaculaire, ne vous attendez pas à des livres) parce que j'ai pu récolter des petites choses pour vous ;)

lundi 14 mars 2016

L'infini + un - Amy Harmon

Chez Robert Laffont dans la Collection R, septembre 2015.
432 pages, 17€90.
Ma note : ★★★☆☆

Quatrième de couverture :
Superstar internationale, Bonnie Rae Shelby a tout pour elle : l'argent, la beauté, la gloire et... l'envie d'en finir avec la vie. Finn Clyde, lui, n'est rien, n'a rien, à part son intelligence et son cynisme à toute épreuve. Il ne demande qu'à avoir sa chance. Un acte de compassion et quelques coïncidences plus loin, et voilà ce garçon et cette fille que tout oppose engagés dans un périple qui pourrait aussi bien les transformer que les anéantir.

Mon avis :
Malgré le succès que peut rencontrer Amy Harmon en France, je n'ai pas encore lu Nos Faces Cachées (pourtant dans ma PAL) et j'ai commencé par L'infini + Un. Le résumé était plutôt alléchant, et j'avais envie d'une lecture légère, d'une romance sans prise de tête et dont je ressorte sans avoir besoin de réfléchir. Une lecture facile.
L'infini + Un commence par la fuite de Bonne d'un stade où elle vient de finir le dernier concert de sa tournée, dans sa loge elle décide de se couper les cheveux, de s'emparer du sac à main de sa grand-mère (rempli d'argent), et de fuir pour enfin avoir la paix. Elle se dirige vers un pont, bien décidée à mettre fin à ses jours et d'en finir avec cette vie qui ne lui ressemble plus. C'est là que son chemin croise celui de Finn, appelé plus souvent Clyde. Il tente de la dissuader, puis la sauve lorsqu'elle saute. Elle s'accroche alors à lui pour 432 pages de road-trip à travers les Etats-Unis et une petite réécriture assumée du fameux couple Bonnie et Clyde.
J'ai passé un très bon moment, les personnages sont attachants et le rapprochement se fait petit à petit. J'avais peur qu'aussitôt montée dans la voiture, Bonnie ne tombe amoureuse de son sauveur et Clyde ne fasse de même avec Bonnie mais non, Amy Harmon prend son temps pour construire la relation entre les deux jeunes gens, ils discutent énormément, on en apprend beaucoup sur leurs passés respectifs, leurs peines, leurs erreurs... Ils ont beaucoup en commun, chacun a perdu son jumeau. Cela ne peut être une coïncidence qu'ils soient tombé l'un sur l'autre comme ça, Bonnie en est persuadée.
Pour ma part, j'ai trouvé ça "un peu gros", trop de similitude entre les deux personnages, ça finit par être un peu beaucoup. Bien que cela soit amené avec délicatesse, à un moment j'ai eu du mal à y croire et ça n'avait plus rien de réaliste (bien qu'une pop star en fuite avec un ex taulard, ça ne soit pas forcément la chose la plus réaliste du monde). Bonnie m'a plus d'une fois énervé et j'ai eu envie de la secouer dans tous les sens : les choses prennent des proportions incroyables simplement parce qu'elle ne prend pas la peine d'appeler sa grand-mère et de mettre les choses au clair avec elle, et c'est Clyde qui en paye les frais, il est accusé de l'avoir kidnappée mais ça ne semble pas la faire réfléchir plus que ça... Finn est celui qui m'a le plus touché des deux.
Au final, c'est un bon roman mais je n'en garderai pas un souvenir incroyable. J'ai passé un très bon moment, c'était une très jolie romance mais certains aspects étaient "trop" pour que je tombe complètement sous le charme.

Les points positifs : une romance très bien construite et qui prend son temps, le personnage de Finn.
Les points négatifs : certains éléments très peu crédibles, le personnage de Bonnie qui m'a beaucoup agacée. 

dimanche 13 mars 2016

La fille tombée du ciel - Heidi W. Durrow

Chez Le Livre de Poche, mai 2013.
288 pages, 6€00.
Ma note : ★★★☆☆

Quatrième de couverture :
A onze ans, Rachel Morse, fille d'une mère danoise et d'un père GI noir américain, voit sa vie basculer : un drame dont elle est la seule survivante lui arrache sa famille.
Recueillie par sa grand-mère paternelle, une femme aussi aimante qu'intransigeante, Rachel découvre bientôt la difficulté d'être métisse dans une société qui donne trop d'importance à la couleur de peau. Des voix se mêlent à son récit pour dévoiler la véritable nature de la tragédie qui s'est déroulée, un triste jour d'été, sur un toit de Chicago. La plus vibrante d'entre elles est celle de Brick, un jeune voisin qui a assisté à sa chute et qui se retrouve, bien malgré lui, dépositaire du seul fragment de vérité susceptible de libérer Rachel des ombres de son passé.

Mon avis :
Tombée par hasard sur ce livre dans un magasin d'occasions, je me suis laissée tentée sans avoir entendu d'avis, que ce soit positif ou négatif. Je ressors de cette lecture sans être totalement convaincue, mais en ayant passé tout de même un bon moment.
La fille tombée du ciel, c'est Rachel Morse. Après le décès de sa mère, de son frère et de sa sœur, elle vient s'installer chez sa grand-mère. Rachel est en deuil, elle ne connaît pas très bien sa grand-mère qui ne comprend pas cette petite fille distante et différente... Rachel se pose des tas de questions, en plus d'avoir perdu sa famille, elle doit apprendre à refaire sa vie dans un nouvel environnement, avec de nouvelles personnes. De plus, Rachel est métisse et va souffrir de moqueries parce qu'elle n'est ni blanche, ni noire. Elle n'appartient à aucune communauté et les enfants de son âge vont se charger de lui faire comprendre qu'elle est seule face à eux. En parallèle de Rachel, nous suivons Brick, l'un de ses voisins qui a assisté à l'accident qui a coûté la vie à sa famille. Brick non plus n'a pas une vie facile, sa mère est alcoolique et dépressive et passe son temps avec de "nouveaux amis" dans la chambre à coucher... Brick passe son temps seul, lui aussi.
Ce roman aborde des sujets très fort et poignants et certaines scènes étaient vraiment émouvantes. On y parle de suicide, de meurtre, de dépression, d'amour, de sexe... C'est un roman assez court mais très dense et qui fait passer le lecteur par pas mal d'émotions. Je me suis beaucoup attachée à Rachel, elle essaye de grandir malgré ce qui lui est arrivé, elle veut oublier le passé même si cela reste difficile. Sa grand-mère lui mène la vie dure, elle ne la comprend pas.
J'ai trouvé la fin un peu précipitée et les chapitres sur Brick, bien que touchants également, en décalage par rapport à la vie de Rachel. Bien que les deux enfants soient liés, je n'ai pas vraiment compris où voulait en venir l'auteure en nous montrant les vies de ces deux enfants. Brick est lié à l'enquête concernant l'accident de la famille de Rachel qui est tombée du toit, est-ce un accident ou quelqu'un les a t-il poussés ?

Les points positifs : les personnages de Rachel et de sa tante, les sentiments explorés.
Les points négatifs : Une fin précipitée et des incohérences, certaines questions restent sans réponse.

Captive: Les nuits de Shéhérazade - Renee Ahdieh

Chez Hachette romans, septembre 2015.
448 pages, 18€00.
Ma note : ★★★☆☆

Quatrième de couverture :
Même consciente du terrible sort qui l’attend, Shéhérazade se porte volontaire pour épouser le jeune calife Khalid Ibn al-Rashid. Même si elle sait qu’elle est promise à la mort au lendemain de ses noces, elle est prête à tout pour venger son amie Shiva, l’une de ses récentes épousées. Pour cela, elle doit d’abord gagner du temps, en narrant des contes à rallonge au calife. Chaque jour est une menace de mort et la jeune fille échappe plusieurs fois à l’exécution. À l’extérieur, les proches de Shéhérazade préparent le sauvetage de la jeune fille. Shéhérazade n’oublie pas qu’elle doit mettre au point une stratégie pour tuer celui qui est désormais son époux. Mais c’est sans compter l’amour qu’elle se met peu à peu à éprouver pour Khalid…

Mon avis :
Captive est une réécriture du conte des Milles et une nuits, que je n'ai pas lu mais dont j'ai entendu parler, comme tout le monde. Ici, Shéhérazade se porte volontaire pour épouser le calife, qui tue chacune de ses épouses au lendemain de leurs nuits de noces. Elle veut venger sa meilleure amie qui fait partie des victimes. Shéhérazade est déterminée, elle veut passer cette fameuse nuit et le lendemain matin, et survivre pour pouvoir approcher suffisamment le calife pour être assez proche de lui pour le tuer. Mais voilà, tout ne va pas se passer comme elle l'a prévu.
Globalement, j'ai trouvé que c'était un très bon roman. Déjà, on se trouve dans un univers oriental riche en couleurs et plein de descriptions qui m'a transporté et que j'ai adoré. Cela fait vraiment du bien de changer d'univers et de sortir un peu des sentiers battus, d'utiliser d'autres coutumes, d'autres cultures. Les romans YA commencent un peu à tous se ressembler, et Captive fait dans l'originalité, même s'il s'agit d'une réécriture à la base. 
Passé la bonne surprise de l'originalité, je dois dire que l'histoire n'a pas été une si grande révélation. J'ai passé un très bon moment, alors pourquoi seulement trois étoiles ? Tout est cousu de fil blanc et j'ai vu venir les révélations de très très très loin. J'ai deviné tout ce qu'il s'est passé bien avant que cela n'arrive dans le roman. J'ai compris que Shéhérazade allait se rapprocher du calife, que son amour de jeunesse (que j'ai largement préféré au calife) allait débarquer au palais pour la libérer mais qu'elle n'allait pas vouloir s'enfuir avec lui, qu'il en serait blessé, j'avais aussi grosso-modo deviné la raison des meurtres des femmes au matin... Certes, c'est du YA donc c'est toujours un peu prévisible, mais j'aime toujours être surprise lors de mes lectures.
Cela n'empêche que j'ai passé un très bon moment, mais je suis loin du gros coup de cœur qu'on eu certaines de mes connaissances. Je recommande tout de même ce roman pour son côté dépaysant et original, pour l'héroïne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et pour l'écriture de Renee Ahdieh qui nous fait défiler les pages à une vitesse folle et nous entraîne en Orient avec un talent fou.

Les points positifs : c'est une excellente réécriture, l'héroïne est une jeune femme forte, le contexte et le lieu sont originaux et changent de ce que l'on peut voir en Young Adult.
Les points négatifs : j'ai trouvé que tout était très prévisible, le calife était un peu trop effacé à mon goût. 

samedi 12 mars 2016

Miss Alabama et ses petits secrets - Fannie Flagg

Chez Pocket, mai 2015.
443 pages, 7€80.
Ma note : ★★★☆☆

Quatrième de couverture :
Birmingham, États-Unis. Ex-Miss Alabama, Maggie Fortenberry a pris une grande décision : elle va mettre fin à ses jours. Elle n'est ni malade ni déprimée, son travail dans une petite agence immobilière est plutôt agréable, mais elle a trouvé malgré tout seize bonnes raisons d'en finir, la principale étant peut-être que, à 60 ans, elle pense avoir connu le meilleur de la vie. Maggie a donc arrêté la date de sa mort et se consacre désormais en toute discrétion à en régler les détails.
Or, peu de temps avant de passer à l'acte, Maggie est invitée par une collègue, Brenda, à un spectacle de derviches tourneurs. La représentation étant dans moins d'une semaine, elle décide, pour faire plaisir à Brenda, de retarder l'ultime échéance. Elle est alors loin de se douter combien les jours à venir vont être riches en secrets dévoilés et en événements imprévus, lesquels vont lui montrer que l'existence a encore beaucoup plus à lui offrir qu'elle ne le croyait.

Mon avis :
Premier essai avec Fannie Flagg, j'ai choisi de commencer avec Miss Alabama et ses petits secrets après en avoir entendu beaucoup de bien (principalement par Fiona de Prettybooks). Le résumé était alléchant, on me l'avait bien vendu sur la blogo... J'étais emballée. 
Miss Alabama et ses petits secrets, c'est l'histoire de Maggie, ancienne Miss Alabama qui a maintenant la soixantaine et qui a décidé d'en finir et de mettre fin à ses jours. Elle a tout prévu, tout organisé jusque dans les moindres détails mais tout ne va pas se passer comme prévu et va la faire remettre sa mort en question. Veut-elle vraiment mourir ? Le récit alterne les chapitres du présent concernant Maggie et les autres personnages principaux : Brenda et Ethel et les chapitres concernant le passé qui nous racontent des petites anecdotes sur les vies de ces personnages féminins hauts en couleur.
Je ne dirais pas que j'ai passé un mauvais moment, ce serait mentir, mais je suis très loin du coup de cœur de beaucoup. L'écriture de Fannie Flagg est le gros point fort de ce roman, elle nous entraîne dans la vie de Maggie avec poésie et cela m'a permis de m'attacher à elle dès les premiers chapitres, c'est un personnage attachant et réaliste, comme les autres personnages du roman. Ils ont tous des défauts et des qualités, et c'est ce qui a fait que j'ai pu m'identifier à certains d'entre eux. Je trouvais le sujet du suicide très intéressant, surtout que le roman est raconté du point de vue de Maggie qui a tout planifié pour sa mort, elle sait qu'elle vit ses derniers instants... mais cela passe très rapidement au second plan.
Malheureusement, passé le début qui était prometteur et les petites notes d'humour avec Maggie qui est contrariée parce qu'elle ne cesse d'être interrompue et ne peut pas agir à sa guise, j'ai trouvé que le roman était long... trop long. Les chapitres des anecdotes sont mes préférés parce qu'ils étaient courts et me permettaient de m'échapper du récit principal qui traînait en longueur et dont je ne voyais malheureusement pas le bout. 
Même si je me suis attachée aux personnages, j'ai eu du mal à m'intéresser à leur destin et à ce qui leur arrivait à la fin du roman, j'ai perdu mon intérêt au fil des pages... ce qui est vraiment dommage puisque le roman démarrait vraiment bien et j'avais envie de l'aimer plus que tout. Je garderai en mémoire l'écriture de Fannie Flagg qui pour moi est le vrai atout de ce roman.

Les points positifs : l'écriture, les chapitres des petites anecdotes concernant le passé des personnages et les personnages qui sont très réalistes.
Les points négatifs : la lenteur du récit. 

Le Protectorat de l'Ombrelle #5, Sans Âge - Gail Carriger

Chez Orbit, mai 2013.
344 pages, 16€90.
Ma note : ★★★★☆

Quatrième de couverture :
Lady Maccon est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société et celle du second placard préféré d'un vampire, sans oublier un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel...
Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu'elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et famille Tunstell au complet, elle embarque à bord d'un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction l'Egypte, une terre qui pourrait bien tenir en échec l'indomptable Alexia. Que lui veut la Reine vampire de la ruche d'Alexandrie ? Pourquoi un ancien fléau s'abat-il de nouveau sur le pays? Et comment diable Ivy est-elle devenue du jour au lendemain l'actrice la plus populaire de tout l'Empire britannique?

Mon avis :
Je vous déconseille de lire ma chronique si vous n'avez pas lu les premiers tomes, je ne vais pas révéler les détails importants de l'intrigue mais pour pouvoir parler de mon ressenti par rapport à ce roman, je suis obligée de parler de certains éléments qui apparaissent au fil des quatre premiers tomes... 
Alexia Tarabotti nous emmène ici dans sa cinquième et dernière aventure (du moins, c'est le dernier tome, mais j'imagine qu'elle est loin de mener une vie tranquille). Après avoir affronté des vampires, des meutes de loup-garous et une grossesse, la voici maintenant avec son époux et sa fille en route pour l'Egypte après que la reine de la ruche d'Alexandrie ne l'ait convoquée. Le voyage réunit de nouveau Ivy et Alexia et leur fameux club secret, et c'était un vrai plaisir de retrouver les deux amies toutes deux devenues mamans.
Comme toujours, Gail Carriger nous emmène avec talent dans cette nouvelle aventure qui est encore pleine de rebondissements et d'humour. Je n'ai absolument pas été déçue (si ce n'est que c'est la fin de la saga, alors si, un peu quand même). Après avoir été en Ecosse, nous voilà en Egypte et d'autres coutumes grâce à la ruche d'Alexandrie. 
J'ai mis du temps avant de me plonger dans ce cinquième tome (deux ans qu'il traîne dans ma PAL ce petit...) parce que je ne voulais tout simplement pas quitter Alexia, Conall, Ivy, Akeldama et tous les autres auxquels je me suis énormément attachée. J'ai eu un petit pincement au cœur en refermant le livre. L'écriture de Gail Carriger est un vrai régal, bourré de références, de piques, d'ironie et d'humour... C'est un vrai plaisir et Alexia est une héroïne forte et moderne pile comme je les aime. J'ai adoré suivre ces cinq aventures riches en révélations et retournements de situations. 
Bien que ce cinquième tome ne soit pas mon préféré (le premier est et restera le meilleur pour moi), j'ai passé un excellent moment et je trouve qu'il s'agit d'une très bonne conclusion à la série !

Les points positifs : le voyage en Egypte et toutes les coutumes qui y sont associées, le nouveau rôle de parents d'Alexia et Conall, le caractère d'Alexia toujours aussi explosif.
Les points négatifs : pour un dernier tome, je m'attendais à quelque chose de plus explosif et mouvementé, mais c'est une bonne fin. 

samedi 5 mars 2016

La voie des Oracles #1, Thya - Estelle Faye

Chez Scrinéo, octobre 2014.
336 pages, 16€90.
Ma note : ★★★★★

Quatrième de couverture :
La Gaule, Ve siècle après Jésus-Christ. Cerné par les barbares, miné par les intrigues internes et les jeux du pouvoir, l'Empire romain, devenu chrétien depuis peu, décline lentement. Les vieilles croyances sont mises au rebut, les anciens dieux se terrent au fond des bois, des montagnes et des grottes, les devins sont pourchassés par la nouvelle Eglise. Thya, fille de l'illustre général romain Gnaeus Sertor, a toujours su qu'elle était une Oracle. Il lui faut vivre loin de Rome, presque cachée, en Aquitania, perdue au milieu des forêts. Que faire alors, quand son père, son protecteur, tombe sous les coups d'assassins à la solde de son propre fils ? Il faut fuir, courir derrière la seule chance qu'elle a de le sauver... Se fier à ses visions et aller vers Brog, dans les montagnes du nord, là où, autrefois, Gnaeus a vaincu les Vandales. Et peut-être, le long de ce chemin pavé d'embûches et d'incroyables rencontres voir le passé refaire surface, et réécrire l'Histoire...

Mon avis :
Première lecture chez Scrinéo, premier roman d'Estelle Faye et premier roman qui se déroule à cette époque que je lis... Ce roman a été une véritable découverte du début à la fin et un véritable coup de coeur. 
Ce premier tome de La Voie des Oracles nous présente Thya, fille du général Gnaeus qui vit cachée  et surprotégée par son père parce qu'elle est une oracle. Mais tout vient à changer lorsque son père est attaqué et grièvement blessé, Thya prend alors la fuite et suite à une vision, prend la route pour Borg. En chemin, elle rencontre Enoch et un ancien camarade de son père qui l'aideront à atteindre son but et comprendre qui elle est et pourquoi cette vision ne cesse de la hanter. 
En plus d'être une fabuleuse découverte, ce premier tome est un vrai voyage et une vraie immersion en Gaule et j'ai trouvé que le mélange historique et fantastique fonctionnait à merveille. Le tout est très bien balancé et mesuré, ce n'est jamais trop et tout reste vraiment très réaliste malgré la présence des visions et des vieilles croyances, des anciens dieux, des oracles... Les personnages sont tous très attachants et réalistes, ils ont tous des défauts comme des qualités et apportent énormément au récit. Thya est une héroïne que j'ai adoré suivre, elle évolue énormément au cours de ce premier tome et j'ai hâte de découvrir qu'elle sera son évolution au cours des tomes suivants. 
L'écriture d'Estelle Faye porte le tout avec brio et m'a transportée du début du roman jusqu'à la dernière page. J'ai beaucoup apprécié que ce premier tome ne révèle pas tout et en laisse pour la suite, qu'il nous permette d'en apprendre plus dans les suivants. La seule chose que je pourrais reprocher à ce premier tome serait qu'au final, l'intrigue n'a pas vraiment avancée. Certes, Thya parvient à Borg mais j'attendais plus de révélations. 
En définitive, c'est un vrai coup de coeur pour un roman très intéressant, avec une époque qui ne cesse de me surprendre. Le mélange entre le fantastique et le réalisme fonctionne à merveille et cette série semble vraiment très prometteuse !

Les points forts : les personnages et leur évolution, le contexte historique mélangé à l'aspect fantastique. 
Les points faibles : Trop peu de révélations au final, mais cela viendra sûrement dans les tomes suivants. 

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...