dimanche 28 août 2016

Entre les notes de Bach - Jean-Pierre Grivois

Chez les éditions Héloïse d'Ormesson, juin 2016.
Ma note : ★★★☆☆

Quatrième de couverture :
Qui n’a jamais rêvé d’entrer dans l’intimité d’un prodige ? Du sublime au quotidien, Bach nous raconte son enfance en Thuringe, son entrée à la cour du duc de Weimar et son amitié avec le prince d’Anhalt-Köthen, ses deux épouses ainsi que ses vingt enfants. Entre les notes de Bach est une extraordinaire investigation musicale et romanesque aussi érudite que vivante où Jean-Pierre Grivois se glisse dans la peau du maître des pièces pour orgue, des concertos et des passions, afin de recréer le quotidien du Cantor de Leipzig et de ressusciter la musique d’une époque. On touche au mystère de l’art.

Mon avis :
Entre les notes de Bach nous raconte la vie du fameux compositeur allemand Johann Sebastian Bach depuis ses 15 ans jusqu'à sa mort. Cette biographie romancée nous plonge dans son quotidien, son combat pour la musique sacrée et son désir de servir Dieu avant tout à travers sa musique et son travail, d'innover et de se consacrer à son art jusqu'à ses derniers instants. D'adolescent à époux, père et membre le plus éminent de la famille Bach, d'étudiant à professeur, de musicien et chanteur à compositeur, nous passons par toutes les étapes de sa vie et nous rendons compte combien il était difficile de vivre de sa passion au 18ème siècle. 
J'ai passé un très bon moment avec cette lecture, notamment grâce à l'écriture de Jean-Pierre Grivois qui nous fait comprendre toutes les recherches qui ont dû être nécessaires à l'écriture de ce livre. Il faut saluer ce travail qui a dû être titanesque et très long, on ressent également sa passion pour cet homme à travers l'écriture. Sous ses allures de biographie romancée, on en apprend énormément en à peine 350 pages, puisque l'on retrace pratiquement toute la vie du compositeur et organiste. Mais tous ces détails historiques, toutes ces dates et tous ces personnages aux noms parfois un peu ressemblants ont eu raison de moi pendant certaines scènes où je m'emmêlais un peu les pinceaux. Heureusement que la vie de Bach était bien remplie et qu'il n'a cessé de voyagé pour son art, puisque cela m'a empêché de m'ennuyer une seconde. Mais ce roman m'a également permis d'en apprendre plus sur le travail de la musique sacrée, des musiciens travaillant pour servir Dieu au 18ème siècle et tous les postes qui étaient nécessaires à cette époque pour remplir cette fonction, ainsi que les conditions de travail dans lesquelles ils devaient évoluer. 
Un bon livre à qui je ne mets que 3 étoiles pour les quelques longueurs et le trop-plein d'informations qui m'ont parfois donné l'impression de lire une encyclopédie, mais qui a eu le mérite de m'apprendre des tas de choses sur cet homme que l'on admire encore aujourd'hui pour son travail. Une jolie lecture que je recommande si vous aimez la musique, si vous aimez Bach ou si vous êtes de nature très curieuse sur les sujets abordés, sinon je pense que cela pourrait ne pas vous passionner. 

Harry Potter & the Cursed Child - J.K. Rowling, Jack Thorne & John Tiffany

Chez Little Brown, juillet 2016.
Disponible en français chez Gallimard le 14 octobre 2016.
Ma note : ★★★★☆

Quatrième de couverture :

Etre Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.


Mon avis : SANS SPOILERS :-)

Forcément, je ne pouvais pas passer à côté du 'nouveau' Harry Potter. Même s'il s'agit d'une pièce de théâtre, même si J.K. Rowling n'est pas la seule aux commandes, même si cela se déroule presque 20 ans plus tard. Retrouver cet univers était presque un besoin, j'étais ravie de le faire.
Ma lecture a été excellente, découvrir une nouvelle aventure était absolument fantastique, bien qu'elle soit parfois un peu prévisible. Je l'ai lu en plusieurs fois, parce que je voulais faire durer le plaisir, et quand j'ai fermé le livre je n'ai eu qu'une pensée : comment vont-ils bien pouvoir adapter ça au théâtre ? C'est tellement complexe, il y a tellement de changements de décors, de personnages, d'utilisation de magie que je suis vraiment curieuse de voir ce que cela peut donner. Je ne fais malheureusement pas partie des chanceux qui iront voir la pièce à Londres, mais j'espère qu'un DVD sortira un jour pour que l'on puisse tous en profiter.
L'histoire en elle-même est très sympathique : on découvre la descendance de notre trio préféré, qui mène elle-même sa propre aventure, mêlant à tout ça un retourneur de temps et c'est un peu la catastrophe. J'ai adoré découvrir les nouveaux personnages, le duo Albus/Scorpius fonctionne à merveille, même si j'aurai aimé voir les autres enfants du trio un peu plus développés mais tout n'est pas possible dans une pièce de théâtre. Revoir certains noms de personnages, certains duos et trios se reformer au fil de ma lecture m'a laissé souriante, touchée et j'étais vraiment ravie de retrouver cet univers que j'aime tant, Poudlard et ses habitants. La relation père/fils est également étudiée à travers Harry et Albus, et je pense que c'est ce que j'ai le plus apprécié dans cette pièce. 
Puis après avoir terminé ma lecture, je me suis laissée le temps d'y réfléchir pour ne pas partir sur un véritable coup de cœur (puisque pour être sincère, ce n'en est pas un). J'ai passé un excellent moment, mais l'intrigue reste tout de même très simple en elle-même, avec un petit sentiment de "tout ça pour ça" quand on referme le livre. Il se passe énormément de choses, on ne s'ennuie pas une seconde, les scènes et les actes s'enchaînent à une vitesse folle pour finalement peu de résultats. Il faut quand même se l'avouer : cette pièce, bien que fabuleuse et très distrayante, est un peu du fan-service. On retrouve parfois même le sentiment de fanfiction, écrite par un fan de la saga. Il y a certaines incohérences, c'est parfois un peu léger au niveau de l'intrigue. On retrouve certains personnages, certaines relations, certains dialogues phares, certaines associations de personnages qui sont clairement choisis pour faire plaisir aux fans de la saga (ou en tout cas à la majorité des fans) et même si je fais partie de cette majorité puisque j'ai aimé la pièce, je sais également que certains n'ont pas du tout apprécié d'être pris pour des buses et d'avoir attendu aussi longtemps une suite de la saga pour finalement lire "ça"...
En tout cas, je recommande bien sûr cette lecture qui a été une fabuleuse replongée dans le monde magique de Poudlard et de Harry Potter, qui plaira ou déplaira, mais qui ne laissera pas indifférent... Pour ma part, même si je l'ai lu en anglais, je l'achèterai en français, me ferai un plaisir de relire la pièce en octobre ;)

Une vie entre deux océans - Margot L. Stedman

Chez Le Livre de Poche, octobre 2014.
Adapté au cinéma, en salles le 5 octobre 2016.
Ma note : ★★★★★

Quatrième de couverture :
Libéré de l'horreur des tranchées où il a combattu, Tom Sherbourne, de retour en Australie, devient gardien de phare sur l'île de Janus, une île sur les Lights, sauvage et reculée. À l'abri du tumulte du monde, il coule des jours heureux avec sa femme Isabel ; un bonheur peu à peu contrarié par l'impossibilité d'avoir un enfant. Jusqu'à ce jour d'avril où un dinghy vient s'abîmer sur le rivage, abritant à son bord le cadavre d'un homme et un bébé sain et sauf. Isabel demande à Tom d'ignorer le règlement, de ne pas signaler «l'incident» et de garder avec eux l'enfant. Une décision aux conséquences dévastatrices... Un premier roman plébiscité dans le monde entier qui interroge les liens du coeur et du sang.

Mon avis :
Le livre traînait depuis un moment dans ma PAL, et avec la sortie imminente du film je savais pertinemment que je ne le lirais pas si je voyais le film avant de lire le livre (la flemme s'empare généralement de moi dans ces cas-là et je préfère lire un livre dont je ne connais pas le dénouement...). Et quelle magnifique lecture, je suis ravie de savoir qu'un film va bientôt sortir pour pouvoir continuer un peu ce voyage.
Une vie entre deux océans, c'est l'histoire de Tom et Isabel Sherbourne, l'histoire de leur couple et de leur rencontre, de leur vie sur une petite île au large de l'Australie où Tom travaille comme gardien de phare. Ils vivent seuls, au milieu de la nature, isolés de toute civilisation et mènent une petite vie tranquille. Mais malheureusement, ils ne parviennent pas à avoir un enfant et Isabel fait plusieurs fausses-couches. Jusqu'au jour où un canot s'échoue sur la plage, avec à son bord un homme mort et un bébé qui a survécu. Isabel supplie Tom de garder le bébé, de faire comme s'il était le leur, cela ne peut être qu'un signe du destin... Tom accepte donc, malgré sa culpabilité et enfreint les règles des gardiens de phares : il ne signale pas l'incident et enterre le cadavre de l'homme. 
Mais voilà, tout était trop beau pour être vrai. La petite famille est heureuse, jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que la mère de l'enfant, qui est également l'épouse de l'homme retrouvé mort, vit sur le continent et désespère de retrouver sa famille en vie. Tom est rongé par la culpabilité, Isabel refuse d'admettre la vérité : l'enfant est le leur, ils l'ont élevée. 
Un roman absolument captivant qui nous montre toute une tranche de vie des personnages, à travers la solitude de l'île, la famille qui s'agrandit et la morale de Tom mise à rude épreuve. Le roman est très difficile à lâcher, j'étais dans une tension constante pendant ma lecture grâce à la fabuleuse écriture de Margot L. Stedman qui nous plonge dans cette histoire dès les premières pages et nous captive jusqu'à ce qu'on ait terminé de lire le roman. Les personnages sont très attachants, et nous forcent à nous questionner sur les liens familiaux, les liens du sang et l'amour qui nous pousse à tout, à la notion de justice, du bien et du mal. 
Un merveilleux coup de cœur que j'ai hâte de découvrir au cinéma en octobre et que je recommande à tous !

vendredi 26 août 2016

Nil #1 - Lynne Matson

Chez Pocket Jeunesse, février 2016.
17€90, 464 pages.
Ma note : ★★☆

Quatrième de couverture :
Charley se réveille sur une île somptueuse qui n’est sur aucune carte. Seule, perdue, elle survit tant bien que mal jusqu’à ce qu’elle rencontre Thad, le leader d’un clan regroupant les seuls humains présents sur l’île de Nil. Charley va vite comprendre que quitter cet enfer paradisiaque sera plus difficile qu’elle ne le pensait : la seule issue, ce sont les rares portes qui apparaissent au hasard sur l’île… Il n’y en a qu’une par jour, et une seule personne peut l’emprunter. Pire encore : on n’a qu’un an pour s’échapper. Sinon, on meurt. Le compte à rebours a déjà commencé…

Mon avis :
Je suis très rarement déçue par mes lectures chez Pocket Jeunesse, mais là, je crois que j'ai atteint un niveau d'exaspération pendant cette lecture que je ne pouvais pas mettre plus de deux étoiles (ce que je fais très rarement, parce que je déteste donner une mauvaise note et j'essaie toujours de trouver des points positifs à un roman).
Si je devais résumer ce roman, je dirais que c'est un croisement entre Le Labyrinthe de James Dashner, Divergente de Veronica Roth et Hunger Games de Suzanne Collins. Des adolescents se retrouvent coincés sur une île, sans trop savoir comment ils sont arrivés là, et ils ont 365 jours pour trouver une porte pour s'échapper. Les portes n'apparaissent jamais au même endroit et ne préviennent pas, il faut juste se trouver au bon moment et au bon endroit pour espérer s'échapper. Le hic ? Personne ne sait ce qu'il se trouve après la porte. Ils espèrent tout de même qu'ils rentrent chez eux une fois avoir réussi à en attraper une. 
Dans ce premier tome, nous suivons deux points de vue : Charley et Thad. Charley arrive sur l'île et tombe sur le groupe de Thad après douze jours. Bien sûr (parce que c'est un roman jeunesse), elle est belle, il est beau et ils tombent follement amoureux l'un de l'autre mais sont un peu trop bêtes pour se l'avouer tout de suite, donc ça prend un peu de temps avant qu'ils n'admettent leurs sentiments l'un pour l'autre. Le couple doit donc aider leurs petits camarades à trouver des portes, mais également à en trouver une pour Thad, à qui il ne reste que quelques mois. 
Pour être honnête, je trouvais l'idée de base avec l'île, les 365 jours et les portes à trouver vraiment géniale et très originale, mais dans l’exécution (bien que l'écriture de Lynne Matson soit très agréable et très facile à lire), ça n'a pas été. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux deux personnages principaux parce qu'ils passent leur temps à penser l'un à l'autre, à quoi ils peuvent bien ressembler physiquement (Charley pense à sa tenue et ses cheveux toutes les dix pages) alors qu'ils sont dans une situation catastrophique et angoissante. J'ai trouvé ça très peu réaliste. Si j'avais pu, j'aurais secoué le livre pour remettre les idées des personnages en place. Heureusement, les personnages secondaires ont rattrapé le coup, mais il y en avait tellement que j'ai eu du mal à vraiment m'attacher et m'identifier à l'un d'eux et quand il leur arrivait malheur, je n'ai pas ressenti quoi que ce soit...
La fin n'était pas une grosse surprise, je m'attendais à quelque chose et ce n'est pas arrivé, mais je crois que j'aurais préféré mon idée... Je ne vois pas trop ce qu'il va pouvoir se passer dans le tome 2, et en fonction de la quatrième de couverture je le feuilletterai peut-être rapidement, mais ça s'arrêtera là pour moi. 
Une grosse déception malgré une très bonne idée de base, mais des personnages énervants qui n'ont pas su porter l'intrigue, qui était elle beaucoup trop centrée sur les sentiments des héros que sur la fuite et la survie.  

Les intrus - Lauren Oliver

Chez Hachette, octobre 2015.
19€00, 384 pages.
Egalement disponible chez Le Livre de Poche.
Ma note : ★★★★☆

Quatrième de couverture :
À la mort de Richard Walker, un vieil homme solitaire, acariâtre et très riche, son ex-femme, ses deux enfants et sa petite-fille retournent dans la maison familiale pour la succession. Mais la bâtisse est hantée. Hantée par des souvenirs d’enfance qui ressurgissent à mesure que les nouveaux arrivants se réapproprient les lieux. Hantée également par de vrais fantômes qui observent et commentent les agissements de chacun, en espérant qu’un jour, enfin, ils pourront quitter les lieux à tout jamais. La très guindée Alice et la cynique Sandra, toutes deux mortes depuis longtemps, sont peu disposées à laisser la place aux nouveaux occupants. Les deux fantômes jouent des coudes pour rester maîtresses de leur propriété au travers de laquelle elles communiquent : escalier qui grince, radiateur qui siffle et ampoules qui grésillent remplacent les mots pour communiquer avec les nouveaux locataires. Mais bientôt, les vivants comme les morts seront confrontés à leur passé et à des vérités douloureuses…

Mon avis :
Je me suis lancée dans cette lecture sans avoir entendu un seul avis sur ce roman, mais en connaissant le style de Lauren Oliver pour avoir lu les deux premiers tomes de sa saga jeunesse Delirium, j'avais adoré le premier tome, mais été très déçue par le second que j'avais lu plusieurs années après... J'ai d'ailleurs pris la décision de ne pas lire le troisième tome et d'arrêter l'aventure là. 
Je ne connaissais donc pas son écriture pour adulte, et je suis vraiment ravie de ma découverte avec Les Intrus, tant pour son originalité que pour l'aventure que j'ai vécu auprès de ses personnages.
Les Intrus, c'est un roman très original qui nous raconte l'histoire d'une famille, mais surtout d'un lieu. La maison des Walker est hantée par deux femmes, Sandra et Alice. Et quand Richard Walker décède, sa femme, son fils, sa fille et sa petite-fille débarquent pour emballer ses affaires et décider de ce qu'il va advenir de cette maison. D'autant plus que sur le testament, Richard Walker a légué une énorme somme d'argent à une femme, beaucoup plus qu'à ses propres enfants. Mais voilà, la maison est remplie d'histoires et de souvenirs, qu'ils appartiennent à Sandra et Alice, ou à la famille Walker. Nous retraçons donc la vie de chacun de ces personnages à tour de rôle, et le roman est divisé en plusieurs parties : la cuisine, le salon, la cave... Tout le roman tourne autour de cette maison et ce qui s'y est passé, chaque personnage affronte ses propres démons en revenant vivre dans cette maison. 
L'univers du roman est très riche, les fantômes ne sont pas là juste pour ajouter un aspect fantastique à la lecture, ils ont une histoire à raconter, ils prennent place dans la vie de la famille mais ont également leurs propres sentiments, leurs propres sensations qui sont bien différentes de ce que l'on peut retrouver avec les fantômes habituels des romans. 
J'ai énormément apprécié ce roman, et malgré quelques longueurs et certaines scènes parfois un peu clichés, j'ai adoré découvrir le passé des personnages et celui des deux femmes qui hantent cette maison. Comment ont-elle atterri dans cette maison ? Pourquoi sont-elles coincées ici ? Toutes les questions que l'on se pose au cours de notre lecture trouvent des réponses, ce qui est d'autant plus appréciable. 
Je suis donc ravie de repartir sur une bonne note avec Lauren Oliver et je lirai avec plaisir ses prochains romans pour adultes. 

dimanche 21 août 2016

Une bouche sans personne - Gilles Marchand

Chez les éditions Aux forges de Vulcain, août 2016.
17€00.
Ma note : ★★★★★

Quatrième de couverture
Un comptable se réfugie la journée dans ses chiffres et la nuit dans un bar où il retrouve depuis dix ans les mêmes amis. Le visage protégé par une écharpe, on ne sait rien de son passé. Pourtant, un soir, il est obligé de se dévoiler. Tous découvrent qu'il a été défiguré. Par qui, par quoi? Il commence à raconter son histoire à ses amis et à quelques habitués présents ce soir-là. Il recommence le soir suivant. Et le soir d'après. Et encore. Chaque fois, les clients du café sont plus nombreux et écoutent son histoire comme s'ils assistaient à un véritable spectacle. Et, lui qui s'accrochait à ses habitudes pour mieux s'oublier, voit ses certitudes se fissurer et son quotidien se dérégler. Il jette un nouveau regard sur sa vie professionnelle et la vie de son immeuble qui semblent tout droit sortis de l'esprit fantasque de ce grand-père qui l'avait jusque-là si bien protégé du traumatisme de son enfance. 

Mon avis :
Une bouche sans personne est un véritable coup de cœur et une vraie claque tant je ne m'attendais pas ressentir les émotions que j'ai ressenties pendant ma lecture. Nous suivons un homme, bien ancré dans sa petite routine quotidienne. Il est comptable, ne parle pas beaucoup de lui, même à ses seuls amis lorsqu'il les retrouve le soir au bistrot où il a ses habitudes. Il est amoureux de la barmaid, mais n'oserait jamais lui avouer ses sentiments. Il dissimule son visage marqué d'une cicatrice derrière une écharpe, toujours. Jusqu'au jour où, en buvant son café, l'écharpe dévoile son visage et l'oblige à se confier à ses amis, qui décident qu'il est temps d'en savoir plus sur lui. Plus il avance dans son récit, plus les gens affluent dans le bistrot pour l'écouter parler de son grand-père. 
Cet accident d'écharpe vient tout chambouler, il commence à parler de son passé, de son grand-père et de ses rêves, et la fantaisie envahie doucement son quotidien : sa cage d'escalier est remplie de sacs poubelles et gardée par des soldats de plombs, un éléphant se dégonfle dans la rue sous ses yeux, la livraison d'une recharge pour la fontaine à eau à son travail prend des allures de thriller... Le tout bercé par la musique des Beatles. 
Bien sûr, nous apprenons d'où vient cette fameuse cicatrice, et les histoires racontées par cet homme sur sa jeunesse et les rêves que son grand-père lui racontaient sont absolument fantastiques. J'ai adoré la plume de Gilles Marchand et la fin du roman m'a laissé sans voix. Un magnifique roman que je conseille à tous, c'est beau, c'est touchant et on passe un merveilleux moment...

vendredi 5 août 2016

Bilan de juillet 2016

Le mois de juillet 2016 marquait le début de mes vacances d'été, et qui dit vacances, dit forcément plus de temps pour se poser et bouquiner ! J'ai donc amélioré mon score de juin, en passant à 16 lectures tous genre confondus. J'ai également (enfin !) terminé plusieurs sagas qui attendaient sagement dans ma PAL que je daigne les terminer, j'avance doucement dans mes challenges 2016 !

J'ai donc lu au total 16 livres, dont 11 romans, 4 mangas et 1 bande dessinée. Ce qui fait un total de 5172 pages.


Le garçon au sommet de la montagne Une vie entre deux océans Axolot
Le garçon au sommet de la montagne est un roman historique jeunesse qui nous présente Pierrot, jeune garçon orphelin qui va se retrouver embarquer dans les Alpes bavaroises auprès de sa tante qui travaille comme gouvernante dans la résidence secondaire d'Hitler. Le petit garçon va grandir entouré de la doctrine nazie et évoluer, mais pas forcément comme on le souhaiterait. Un roman poignant que j'ai adoré, tout comme Le garçon au pyjama rayé. John Boyne sait définitivement aborder les sujets sensibles pour la jeunesse. 
Une vie entre deux océans sera bientôt au cinéma, il était temps que je lise l'oeuvre originale. Nous suivons Isabel et Tom, un couple gardien de phare qui vit seul sur une île parce qu'ils ne parviennent pas à avoir d'enfant. Quand un bateau s'échoue sur l'île, avec à son bord un homme mort et un bébé qui lui est en vie, Isabel le perçoit comme un signe et supplie Tom de garder l'enfant, de prétendre qu'il est le leur. Mais voilà que la vie et la vérité les rattrape, au bout de quelques années, puisque la famille de l'enfant ré-apparaît, accompagné de la culpabilité de Tom. Un roman magnifique qui nous décrit la vie du couple avec beaucoup de tendresse, on passe par un tas d'émotions et d'événements. Le roman se déroule sur plusieurs décennies et j'ai pris un vrai plaisir à suivre Isabel et Tom pendant cette parcelle de vie, un vrai coup de coeur.
Axolot, premier volume, est une bande dessinée au format un peu particulier puisqu'elle est l'oeuvre commune de plusieurs dessinateurs et illustrateurs, qui se sont regroupés autour d'un thème commun : les histoires extraordinaires. On en apprend plus sur notre monde, des petites anecdotes sur la nature, des histoires drôles mais vraies sur des hommes et des femmes... Un très bon moment de lecture !

Ma Raison de Respirer (Ma Raison de Vivre, #3) Une bouche sans personne Les Quatre Filles Du Docteur March
Ma Raison de Respirer est le troisième et dernier tome de la série Breathing de Rebecca Donovan. Ce troisième tome n'était pas à la hauteur du premier, mais meilleur que le second. Nous retrouvons Emma après sa rupture avec Evan, alors qu'elle est à l'université et qu'elle devient accro à l'adrénaline, la seule chose qui lui fasse oublier la douleur de ses souvenirs le temps de quelques secondes, mais le destin va décider de les réunir à nouveau le temps d'un été. Un bon tome qui conclut la série.
Une bouche sans personne de Gilles Marchand nous raconte l'histoire d'un homme, un comptable, défiguré et qui se cache derrière une collection d'écharpe. Après que son visage ait été dévoilé, il va devoir raconter sa vie et les souvenirs de son grand-père à ses amis, qui cherchent à le connaître un peu mieux. Le quotidien de cet homme se teinte alors de merveilleux, les souvenirs de ce grand-père venant animer sa routine. Un magnifique roman à la fois touchant et drôle, que j'ai absolument adoré !
Les quatre filles du Docteur March est un roman dont on connaît tous l'histoire dans les grandes lignes, mais j'ai été ravie de me plonger pleinement dans cette découverte et cette lecture. Ce classique de la littérature jeunesse est un magnifique roman qui nous peint le quotidien des femmes pendant la guerre de Sécession, et même si le tout manque parfois d'action, les personnages sont tous extrêmement attachants. 

Après toi La Cité des Âmes Perdues (The Mortal Instruments, #5) Fin de partie (Night School, #5)
Après toi de Jojo Moyes, est la suite d'Avant toi, ce livre qui avait été un merveilleux coup de coeur et une claque livresque. Dans ce tome, rien à voir avec les émotions ressenties pendant Avant toi, mais nous retrouvons Lou quelques années après la disparition de Will, alors qu'elle fait le bilan sur sa vie : elle travaille dans le bar d'un aéroport, vit dans un appartement qui ne lui plaît pas, n'est pas vraiment heureuse. Jusqu'à ce qu'une personne sonne à sa porte. Un roman que j'ai trouvé légèrement en dessous du premier tome, mais retrouver Lou, l'âme de Will et tous les autres personnages d'avant toi m'a vraiment fait énormément de bien et j'ai été ravie de découvrir ces nouvelles aventures.
Le cinquième tome de la Cité des Ténèbres marque ma reprise de la série, qui attend que je la termine depuis bien trop longtemps. Après la disparition de Jace et Sébastien, toute la petite troupe est partie à sa recherche. Clary est désespérée et quand elle parvient enfin à le retrouver, elle se rend compte que Jace n'est plus celui qu'elle aime et qu'elle connaît, il a changé au contact de Sébastien et il va leur falloir trouver une solution. Un très bon tome rempli de rebondissements et de révélations, c'est un vrai plaisir de retrouver les personnages après avoir fait une longue pause.
Le dernier tome de Night School de C.J. Daugherty marque la fin de la saga, Carter a disparu et tout Cimeria est sur les dents, surtout Allie. Toute l'école s'organise pour l'affrontement final qui les mettra face à Nathaniel. Il leur faudra récupérer Carter et sauver Carter. J'avais de la peine en terminant ce livre parce que c'est la fin de Night School, mais la fin n'est pas complètement fermée et nous laisse entrevoir une suite pour les personnages. Même si C.J. Daugherty décide de ne jamais écrire la suite, nous pouvons l'imaginer et les personnages continuent à vivre par eux-même. Une excellente conclusion, un tome où l'on ne s'ennuie pas une seule seconde. 

Avant que naisse la forêt Qu'importe l'éternité (Revenants, #3) Le Printemps du loup
Avant que naisse la forêt de Jérome Chantreau nous présente Albert, qui retourne dans la demeure familiale au cœur d'une somptueuse forêt lors du décès de sa mère pour s'occuper de son enterrement. Il prévoit de n'y passer que quelques jours, le temps de ranger quelques affaires, de choisir la musique pour la cérémonie... Mais la forêt l'obsède, elle lui parle et lui rappelle des tas de souvenirs, tout comme la maison. Ce retour dans la demeure familiale est un vrai retour aux sources pour Albert, hanté par son passé, les secrets et les souvenirs. Un roman parfois un peu lent mais absolument magnifique grâce à l'écriture de Jérôme Chantreau. 
Qu'importe l'éternité de Amy Plum est le troisième et dernier tome de la série des Revenants. Vincent a disparu et seul son esprit parvient encore à rentrer en contact avec Kate de temps en temps, il est pris en otage par Violet, qui veut s'emparer de son âme et le contrôler. Kate est dans tous ses états, et s'associe avec les autres revenants pour tenter de sauver Vincent. Un bon tome, j'avais un peu tarder à le lire alors il a fallu que je me remette dans le bain, mais les éléments reviennent très vite en tête et Kate et Vincent forment toujours un aussi joli couple. Une très belle aventure qui s'achève. 
Le Printemps du Loup d'Andrea Molesini se déroule en 1945, nous suivons le jeune Pietro âgé de dix ans, orphelin. Accompagné de son meilleur ami, de deux vieilles soeurs juives et d'une jeune religieuse, ils vont fuir les nazis à leur poursuite. Le roman alterne les chapitres du point de vue de Pietro et les chapitres du point de vue de la jeune religieuse, Elvira, qui sont en fait des parties de son journal intime. L'intrigue me tentait énormément mais l'alternance des chapitres et la narration m'ont perdu en cours de route et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire tant les deux styles d'écritures représentant les personnages étaient différents...  

A Silent Voice 1 (A Silent Voice, #1) A Silent Voice 2 (A Silent Voice, #2) A Silent Voice 3 (A Silent Voice #3)
Les trois premiers volumes d'A Silent Voice m'ont complètement charmée. J'ai découvert l'histoire de cette jeune fille sourde et de son camarade de classe, qui n'avait rien d'un camarade au premier abord. D'abord harcelée par ce jeune garçon, ils vont ensuite se retrouver quand il comprend le tord qu'il a pu lui causer et qu'il tient à s'excuser. Les deux jeunes gens vont se rapprocher, devenir amis... voir plus. Une très jolie histoire qui fait réfléchir sur le harcèlement scolaire, les difficultés d'intégration des personnes avec des handicaps, grâce à des personnages très attachants qui évoluent énormément au fil des volumes. 

Un quatrième volume d'Orange qui m'a moins charmé que les trois premiers, j'ai trouvé que l'histoire avançait moins vite et que nous tournions un peu en rond. J'ai cependant hâte de découvrir le cinquième tome, qui est aussi le dernier de la série (du moins, je crois) et enfin découvrir comment va se terminer cette histoire.

Mes achats de juillet :
- Un bûcher sous la neige de Susan Fletcher
- Am Stram Gram de M.J. Alridge
- Until the beginning d'Amy Plum
- Paperweight de Meg Haston
- The Princess in the Opal Mask de Jenny Lundquist
- Axolot #1
- Le garçon au sommet de la montagne de John Boyne
- Artifices et Arbalètes (Le Pensionnat de Mlle Géraldine #4) de Gail Carriger


Mes lectures en cours :
Harry Potter and the Cursed Child (Harry Potter, #8) The Girl of Ink and Stars

London Film & Comic Con / YALC 2016 - Bookhaul

Bien sûr, après être passée au LFCC et à la convention YALC, je ne pouvais pas résister à l'envie d'acheter quelques livres sur le stand de Waterstones...



Talon Rogue (Talon #2) Soldier (Talon, #3)

Talon (Talon, #1) de Julie Kagawa : To the outside world Ember Hill is an ordinary girl, but Ember has a deadly secret. A dragon hiding in human form, she is destined to fight the shadowy Order of St. George, a powerful society of dragonslayers. St. George soldier Garret is determined to kill Ember and her kind. Until her bravery makes him question all he’s been taught about dragons. Now a war is coming and Garret and Ember must choose their sides – fight to save their bond or fulfil their fate and destroy one another.

Rogue (Talon, #2) de Julie Kagawa : Deserter. Traitor. Rogue. Ember Hill left the dragon organization Talon to join rebel dragon Cobalt and his crew of rogues. But Ember can't forget the sacrifice made for her by, Garret, the human soldier who saved her from a Talon assassin and doomed himself. Determined to save Garret from execution, Ember must convince Cobalt to help her break into the headquarters of mysterious drangonslayers the Order of St. George. With assassins after them and Ember's own brother helping Talon with the hunt, a reckoning is brewing. The secrets hidden by both sides are shocking and deadly. Soon Ember must decide: Should she retreat to fight another day...or start an all-out war?

Soldier (Talon, #3) de Julie Kagawa : When forced to choose between the sinister Talon organisation and being hunted by her own kind, dragon-human hybrid Ember fled. Even if it meant losing Garret, the dragon-slaying soldier she shares a deep bond with. Now Garret has uncovered secrets that will shake the foundations of dragons and dragon-slayers alike. Can the danger reunite them? 

The Bone Season (The Bone Season, #1) The Mime Order (The Bone Season, #2) Beautiful Broken Things

The Bone Season (Bone Season, #1) de Samantha Shannon : The year is 2059. Nineteen-year-old Paige Mahoney is working in the criminal underworld of Scion London, based at Seven Dials, employed by a man named Jaxon Hall. Her job: to scout for information by breaking into people's minds. For Paige is a dreamwalker, a clairvoyant and, in the world of Scion, she commits treason simply by breathing. It is raining the day her life changes for ever. Attacked, drugged and kidnapped, Paige is transported to Oxford – a city kept secret for two hundred years, controlled by a powerful, otherworldly race. Paige is assigned to Warden, a Rephaite with mysterious motives. He is her master. Her trainer. Her natural enemy. But if Paige wants to regain her freedom she must allow herself to be nurtured in this prison where she is meant to die.

The Mime Order (Bone Season, #2) de Samantha Shannon : Paige Mahoney has escaped the brutal prison camp of Sheol I, but her problems have only just begun: many of the survivors are missing and she is the most wanted person in London... As Scion turns its all-seeing eye on the dreamwalker, the mime-lords and mime-queens of the city's gangs are invited to a rare meeting of the Unnatural Assembly. Jaxon Hall and his Seven Seals prepare to take centre stage, but there are bitter fault lines running through the clairvoyant community and dark secrets around every corner. Then the Rephaim begin crawling out from the shadows. But where is Warden? Paige must keep moving, from Seven Dials to Grub Street to the secret catacombs of Camden, until the fate of the underworld can be decided.

Beautiful Broken Things de Sara Barnard : Best friends Caddy and Rosie are inseparable. Their differences have brought them closer, but as she turns sixteen Caddy begins to wish she could be a bit more like Rosie – confident, funny and interesting. Then Suzanne comes into their lives: beautiful, damaged, exciting and mysterious, and things get a whole lot more complicated. As Suzanne’s past is revealed and her present begins to unravel, Caddy begins to see how much fun a little trouble can be. But the course of both friendship and recovery is rougher than either girl realises, and Caddy is about to learn that downward spirals have a momentum of their own.

Compte Rendu du London Film & Comic Con

Le 30 juillet 2016, j'ai fait l'aller-retour depuis Paris pour passer la journée à Londres au London Film & Comic Con. Keskecékeça? Il s'agit d'une énorme convention qui invite des acteurs de séries, de films, des créateurs de comics, des catcheurs et autres... le temps d'un week-end pour rencontrer les fans au cours de panels, dédicaces et photoshoots. J'ai déjà été au LFCC en 2013 et 2014, mais l'organisation était légèrement différente cette année.
Voici donc mon petit compte rendu, avec mes impressions sur les acteurs que j'ai pu rencontrer et les photos que j'ai pu faire ;)


Mon programme était plutôt chargé puisqu'en une journée, j'avais 7 photoshoots à faire et une quinzaine d'autographes à prendre (majoritairement pour moi, mais également pour deux amies, Céline et Constance, qui n'avaient pas pu faire le déplacement). 

Je suis entrée à 9h15 (ouverture à 9h) dans le bâtiment et j'ai tout de suite filé pour récupérer les tickets pour les autographes. Les autographes ne se payent pas à l'avance, et pour les gros guests, une file d'attente virtuelle est installée. Au début de chaque file, un membre du staff vous propose un ticket pour l'acteur avec un numéro dessus, puis tout au long de la journée la file sera appelée par tranche (0 à 50, puis jusqu'à 65, jusqu'à 80 etc...) pour éviter de faire la queue toute la journée pour un autographe. Je trouve ce système absolument génial, cela évite vraiment de faire la queue pour rien, et permet d'aller ailleurs pendant que le guest rencontre les fans appelés. Les photoshoots, ça va vraiment très vite : bonjour, on pose pour la photo, puis au revoir et on part. On récupère la photo imprimée tout de suite, ce qui est vraiment génial parce que si elle est ratée (= yeux fermés, floue, reflets sur les lunettes etc...) on peut la refaire. Si on veut pouvoir discuter avec l'acteur, c'est aux autographes que ça se passe, pas au photoshoot ;)


J'ai donc récupéré tous mes tickets, puis filé à ma photo avec Laurie Holden de The Walking Dead. Juste avant ma photo, elle m'interrompt pour se faire remaquiller parce que son front brille trop (je comprends, il fait très chaud et les photos, ça reste sur internet...), ça me coupe un peu dans mon élan ^^ Je prends donc ma photo, Laurie, adorable, se colle contre moi et me remercie d'être venue. 
Je file voir le photoshoot de Mads Mikkelsen, mais c'est déjà terminé. Je vais donc devoir passer à celui de l'après-midi, tant pis.


Je vais donc faire quelques autographes avant que la grosse foule n'arrive, surtout pour les acteurs de Game of Thrones. Je commence par Joe Naufahu pour mon autographe et celui de Céline. Chose géniale : il est DEVANT la table de signature, debout, et accepte de faire des selfies avec tout le monde. Je demande donc mes autographes, puis ma photo (floue, j'en ai redemandé une un peu plus tard dans la journée, ce qu'il s'est empressé d'accepter, j'ai trouvé ça adorable !). 


Je passe ensuite à Kae Alexander pour Céline, on discute un peu de Paris, de l'Eurostar et si ce n'était pas trop fatigant de faire l'aller/retour dans la journée (je ne le savais pas encore, mais si, c'est épuisant) et de son maquillage d'enfant de la forêt qui lui prenait plusieurs heures à installer. J'ai aussi fait Ellie Kendrick, qui m'a dit qu'elle adorait Paris et qu'elle y allait en vacances le week-end prochain. On a discuté un peu de la série, et elle a accepté de faire un selfie. C'est une jeune femme adorable, elle a pris le temps de discuté avec tous les gens qui venaient la voir !


Je suis retournée aux photoshoots ensuite, puisqu'il était l'heure de celui avec Elden Henson de Daredevil et Hunger Games. Puis j'ai enchaîné avec celui de Dominic Monaghan, qui avait décidé de faire d'immenses sourires sur toutes les photos. C'est toujours tellement étrange de les voir en vrai... 


J'ai raté le photoshoot du matin pour Natalia Tena parce qu'il y avait trop de monde, donc j'en profite pour aller faire quelques autographes. La foule est arrivée, ça y est... ça devient plus difficile de circuler et il fait vraiment très chaud, donc j'affronte les files d'attente armée de mon éventail (les membres du staff m'ont beaucoup aimé toute la journée !). J'ai commencé avec Michael Emerson de Lost et Person of Interest, mon numéro n'avait pas encore été appelé mais comme il n'y avait personne on m'a laissé passé. On a discuté du personnage de Ben Linus qui est (à mon avis) l'un des meilleur personnage de série qu'on ait pu écrire, et j'ai adoré le détester. Michael Emerson est vraiment un homme profondément gentil et très calme, il avait l'air vraiment touché que je prenne le temps de discuter avec lui. J'ai même pu avoir une photo (une photo avec Ben Linus, aaaah !!!). 


Je suis ensuite montée au deuxième étage où se déroulait la convention de littérature Young Adult, j'avais emmené trois livres avec moi parce que je suis optimiste et j'espérais pouvoir les faire dédicacer entre deux photoshoots au LFCC (victoire, j'ai pu tout faire !). J'ai donc pu rencontrer Kass Morgan à ce moment-là, l'auteure de la série Les 100, maintenant adaptée pour la télévision. Elle a adoré mon édition français et on a parlé des couvertures de livres qui changent quand il y a une adaptation, ce dont elle n'est pas spécialement fan mais apparemment c'est très vendeur et ça attrape l'oeil en librairie... soit. 



Je refile au LFCC à l'étage en dessous, pour mon photoshoot avec Faye Marsay. C'est un peu mon crush d'actrice depuis que je l'ai vu dans The White Queen (meilleure série historique du monde, filez vite regarder ça !) et je suis tellement contente qu'elle ait été prise pour jouer Waif. Aux autographes on a discuté de la lettre que je lui avais écrite avant qu'elle ne soit prise pour GoT, on a parlé du fonctionnement des agences pour les lettres de fans (j'écris beaucoup aux acteurs pour ma collection d'autographes) et elle se souvenait avoir écrit à une Aude, elle était contente de savoir que c'était moi ahah... 


J'ai ensuite filé faire les autographes de Mads Mikkelsen. Je suis passée un peu avant mon numéro, le membre du staff a eu pitié de moi je crois. Je devais prendre un autographe pour moi, et un autographe pour Constance que j'ai rencontré via Marine (vous suivez toujours ?). C'était son cadeau d'anniversaire donc je ne pouvais pas rater Mads aujourd'hui. C'est un acteur tellement incroyable, il peut jouer tellement de rôles différents et c'était tellement impressionnant de le rencontrer (et de LUI PARLER mon dieu). J'ai donc fait signé ma photo d'Hannibal, on a parlé de la série et du film A Royal Affair (un petit bijou) et d'Alicia Vikander qui semble partie pour une carrière impressionnante, puis j'ai donné la photo que Constance avait choisi et qui datait de sa carrière de danseur, il a été surpris de voir la photo mais très content, il m'a demandé d'où ça venait (d'Internet ? xD) et j'ai parlé de Constance qui était vraiment fan de son travail. Je filmais tout en même temps pour que Constance puisse voir la réaction de Mads, mais c'était tellement intense, et j'étais tellement soulagée d'avoir pu le faire dans la journée, d'avoir pu lui parler et dire tout ce que j'avais à dire. Je vous confirme qu'en plus d'être un acteur merveilleux, c'est un homme merveilleux, voilà (il se pourrait que j'ai pleuré en partant, les nerfs qui lâchent, tout ça tout ça...)


J'ai ensuite filé faire mon photoshoot avec Famke Janssen et quelle déception... J'attendais rien de spécial de cette rencontre, mais quand je l'ai vue au photoshoot, ça a été la douche froide. Elle était assise sur une chaise haute, ne bougeait pas, et un membre du staff nous prévenait que l'on avait pas le droit de la toucher, pas le droit de faire un câlin, pas de bisou... Pas de contact physique. Du coup, toutes les photos se ressemblent et j'ai eu l'impression de poser à côté d'une statue. Je n'ai pas eu le temps d'aller la voir aux autographes parce qu'elle a décidé d'arrêter en milieu d'après-midi, donc je reste sur cette mauvaise impression...


Au photoshoot, j'ai retrouvé deux amis de convention. On en a profité pour faire une pause (il était 13h et je ne m'étais pas encore arrêté de la journée...) pour discuter un peu de nos photos et nos impressions. Je me rends compte que je ne suis pas la seule à être déçue par Famke. On continue la journée ensemble, les autographes n'avancent pas vite et je fais des aller/retour entre les files pour voir si je peux aller voir un guest quelque part. J'abandonne finalement mes amis pour faire l'autographe d'Elden Henson. On a parlé du renouvellement officiel de Daredevil pour une troisième saison, on s'est mis à crier tous les deux tellement on était contents de la nouvelle ahah. Elden Henson, premier fan de la série dans laquelle il joue ! Puis je suis allée faire l'autographe de Kristian Nairn pour Céline, qui n'est pas à jour dans la série... j'ai donc prévenu Kristian parce que j'ai vu qu'il signait en mettant une phrase en rapport avec la dernière saison (j'ai peur de vous spoiler donc je ne dirais rien ici...), et on est partis en fou rire parce que pauvre Céline, elle ne sait pas ce qui l'attend... 

 

Puis direction le photoshoot avec Mads Mikkelsen et celui avec Natalia Tena.


J'ai terminé la journée en retournant à l'étage de la convention YALC pour voir Alwyn Hamilton (auteure de Rebels of the Sands, bientôt chez Pocket Jeunesse) et Melinda Salisbury (auteure de L'héritière chez Gallimard Jeunesse), qui devaient être sur le stand de Waterstones de 14h à 15h. J'avais prévenu Melinda que je viendrais avec mon édition française via Twitter et elle s'en est souvenu, très contente de le voir en vrai pour la première fois. Elles ont été toutes les deux adorables, elles étaient choquées d'apprendre que je faisais l'aller/retour depuis Paris dans la journée ahah ! 



Et voilà, fin de la journée... Levée à 4h, couchée à minuit... C'était épuisant mais une si bonne journée. Tous ces acteurs, et ces auteures ont rendu cette journée absolument magique. Je pense que cet article est suffisamment long et n'intéressera pas forcément tout le monde, mais si jamais vous prévoyez de vous rendre au LFCC/YALC et que vous avez des questions n'hésitez surtout pas, je me ferai un plaisir de vous répondre ! :)
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