Chez Robert Laffont dans la Collection R, mai 2016.
16€90, 336 pages.
Ma note : ★★★☆☆
Quatrième de couverture :
Il ne doit en rester qu'un.
Vingt ans après la Sélection d'America Singer, et malgré l'abolition des castes, la famille royale d'Illeá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l'heure est venue de lancer une nouvelle Sélection. Sa mère à l'article de la mort, son père dévasté, il est temps pour la princesse Eadlyn de passer à la vitesse supérieure dans le processus de la Sélection. Encore novice aux jeux de l'amour et du pouvoir, détestée par une partie de l'opinion publique, elle doit pourtant choisir au plus vite son Élite de six prétendants.
Devenir femme, épouse et reine en l'espace de quelques semaines, telle est la lourde tâche qui repose sur les épaules de la princesse. Mais le cœur peut se révéler un précieux allié, pour qui sait l'écouter...
Mon avis :
Je garde un excellent souvenir de la première trilogie de la Sélection : l'histoire d'America et de Maxon était prenante, m'a fait tourner les pages à une vitesse folle, l'écriture de Kiera Cass est entraînante et j'avais hâte de découvrir cette suite, qui suit les aventures de leur fille Eadlyn lorsqu'elle doit à son tour organiser sa propre Sélection.
Dans ma chronique du tome 4, L'Héritière, je vous faisais part de mon scepticisme quant à cette suite. Je n'étais pas très sûre du choix de continuer la trilogie avec la descendance du couple America/Maxon. Si l'écriture et le rythme sont toujours les même, et font défiler les chapitres toujours aussi rapidement, l'héroïne est une vraie tête à claques que je n'ai pas comprise, pas réussi à apprécier un seul instant. America était un personnage tellement attachant, fort et charismatique, qu'il est très difficile d'enchaîner avec sa fille et de comprendre d'où lui vient une telle personnalité.
Ce cinquième et dernier tome (du moins, j'espère que cette fois-ci il s'agit bien du dernier...) me conforte dans cette impression : Eadlyn est loin de ressembler à ses parents et ce n'est pas vraiment positif pour le roman. Je continue de penser que ces deux tomes étaient en trop et que la trilogie originale se suffisaient amplement, et je vous conseillerai même de vous arrêtez à la fin du troisième tome si vous ne voulez pas être déçus. L'univers reste le même et même si Kiera Cass a tenté d'ajouter beaucoup de politique à l'histoire d'Eadlyn, cela ne fonctionne que partiellement et ne parvient pas à compenser sa personnalité et les personnages secondaires qui sont très effacés. Les prétendants à la Sélection sont insignifiants, je ne me suis pas attachée à un seul d'entre eux...
L'histoire de tome 4 était plate, il n'y avait pas beaucoup d'action et tout tournait énormément autour de la Sélection et le refus d'Eadlyn de se prêter au jeu. Ce 5ème tome ajoute de l'action et du piquant en comparaison au 4ème, mais ce n'est rien comparé à la première trilogie qui nous a surpris tout au long des trois tomes. Si la dystopie n'est que très peu prononcée et que les romans tournent surtout autour de la romance, ce sont des romans qui se laissent tout de même lire très facilement et sans prise de tête. Eadlyn prend le pouvoir en tant que reine pour remplacer son père sur le trône et doit gérer toutes ses réponsabilités, ce qui va bien sûr la faire grandir et lui remettre les idées en place rapidement. Elle va devoir apprendre à gérer sa situation de nouvelle reine qui n'est pas très appréciée de son peuple, jugée trop froide, fausse et distante. Ce 5ème tome nous montre donc une évolution du personnage, mais j'ai trouvé que cette évolution venait malheureusement beaucoup trop tard et je me suis lassée (pour ne pas dire ennuyée) la plupart du roman, attendant enfin que le déclic se fasse.
C'est donc une vraie déception, même si je suis contente d'avoir terminé cette série et d'avoir tenu jusqu'au bout, au moins pour découvrir ce que sont devenus America et Maxon.
Dans ma chronique du tome 4, L'Héritière, je vous faisais part de mon scepticisme quant à cette suite. Je n'étais pas très sûre du choix de continuer la trilogie avec la descendance du couple America/Maxon. Si l'écriture et le rythme sont toujours les même, et font défiler les chapitres toujours aussi rapidement, l'héroïne est une vraie tête à claques que je n'ai pas comprise, pas réussi à apprécier un seul instant. America était un personnage tellement attachant, fort et charismatique, qu'il est très difficile d'enchaîner avec sa fille et de comprendre d'où lui vient une telle personnalité.
Ce cinquième et dernier tome (du moins, j'espère que cette fois-ci il s'agit bien du dernier...) me conforte dans cette impression : Eadlyn est loin de ressembler à ses parents et ce n'est pas vraiment positif pour le roman. Je continue de penser que ces deux tomes étaient en trop et que la trilogie originale se suffisaient amplement, et je vous conseillerai même de vous arrêtez à la fin du troisième tome si vous ne voulez pas être déçus. L'univers reste le même et même si Kiera Cass a tenté d'ajouter beaucoup de politique à l'histoire d'Eadlyn, cela ne fonctionne que partiellement et ne parvient pas à compenser sa personnalité et les personnages secondaires qui sont très effacés. Les prétendants à la Sélection sont insignifiants, je ne me suis pas attachée à un seul d'entre eux...
L'histoire de tome 4 était plate, il n'y avait pas beaucoup d'action et tout tournait énormément autour de la Sélection et le refus d'Eadlyn de se prêter au jeu. Ce 5ème tome ajoute de l'action et du piquant en comparaison au 4ème, mais ce n'est rien comparé à la première trilogie qui nous a surpris tout au long des trois tomes. Si la dystopie n'est que très peu prononcée et que les romans tournent surtout autour de la romance, ce sont des romans qui se laissent tout de même lire très facilement et sans prise de tête. Eadlyn prend le pouvoir en tant que reine pour remplacer son père sur le trône et doit gérer toutes ses réponsabilités, ce qui va bien sûr la faire grandir et lui remettre les idées en place rapidement. Elle va devoir apprendre à gérer sa situation de nouvelle reine qui n'est pas très appréciée de son peuple, jugée trop froide, fausse et distante. Ce 5ème tome nous montre donc une évolution du personnage, mais j'ai trouvé que cette évolution venait malheureusement beaucoup trop tard et je me suis lassée (pour ne pas dire ennuyée) la plupart du roman, attendant enfin que le déclic se fasse.
C'est donc une vraie déception, même si je suis contente d'avoir terminé cette série et d'avoir tenu jusqu'au bout, au moins pour découvrir ce que sont devenus America et Maxon.
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