Aujourd’hui, ma grande sœur a décidé de mourir. C’est moi qui l’ai trouvée et depuis je ne tourne pas rond. June avait une vie parfaite, bien plus belle que la mienne, alors pourquoi ? Je croyais la connaître par cœur et je me suis trompée… Pourtant, il y a une chose dont je suis tout à fait sûre : June n’a pas pu m’abandonner. Elle m’a forcément laissé un signe, quelque chose, elle me tend la main quelque part. Peut-être en Californie où elle rêvait d’aller vivre. Ma meilleure amie est de mon avis et Jake, ce confident secret de June, est d’accord aussi. Alors, même si pour trouver ce que je cherche on doit traverser tout le pays et aller jusqu’en Californie, on va le faire. Ensemble.
Mon avis :
J'étais très emballée par cette histoire qui semblait avoir tout pour plaire : des sentiments, un groupe d'amis et un road-trip aux Etats-Unis. Le début a été un peu long à s'enclencher, jusqu'à ce que le trio se décide enfin à partir pour la Californie et de faire ce voyage en hommage pour la sœur d'Harper. Bien sûr, la route ne va pas forcément être celle décidée et des rencontres vont se faire en chemin. Le voyage était très intéressant, déjà parce que cela nous en apprend un peu plus sur les USA, sur les personnages qui ne sont pas forcément ce qu'ils laissent paraître, mais aussi parce qu'il se fait en musique. La plupart des groupes mentionnés m'étaient inconnus, et l'idéal est quand même d'aller écouter les chansons mentionnées pour se faire une idée de l'ambiance dans la camionnette pendant le trajet. Après avoir lu ce livre, on n'a qu'une envie : prendre la voiture et partir loin, découvrir de nouveaux horizons et rencontrer de nouvelles personnes.
J'ai adoré le personnage de Jacob, j'ai bien aimé le personnage de Laney, par contre, j'ai eu extrêmement de mal à m'attacher à Harper, ce qui est quand même délicat puisqu'il s'agit de l'héroïne et que tout tourne autour d'elle. C'est justement ça qui a fait que je n'ai pas réussi à vivre entièrement cette lecture : tout tourne TROP autour d'Harper et de ses petits états d'âmes. À plusieurs moments, j'ai posé le livre parce qu'elle m'énervait vraiment, à faire preuve d'autant d'égoïsme (surtout envers sa mère et sa tante par exemple), elle n'est pas la seule à vivre l'épreuve du deuil de sa sœur.
Pour conclure, je dirais que ce fut une lecture agréable et surtout très rapide, en une journée j'avais terminé ce roman. L'écriture est légère et très fluide, ce qui permet de se plonger dans ce roman d'une traite.
Nouveau type d'article sur le blog, puisque je vais vous parler des séries que j'ai commencé à regarder en juillet ! Qui dit vacances, dit plus de temps, dit j'en profite pour commencer les séries qui me faisaient de l’œil.
N'hésitez pas à m'ajouter sur Bétaséries si vous avez un compte et vous voulez suivre un peu mon actualité séries ;-) Pour ceux qui ne connaissent pas, Bétaséries permet de noter les séries que l'on suit et de noter dès que l'on a regardé un épisode. On reçoit une notification dès qu'un épisode est sorti, et il existe une application pour smartphone... Cela permet de savoir un peu où on en est quand on regarde beaucoup de séries, c'est très pratique. Il y a aussi une partie avec les films pour noter les films vus/que l'on veut voir.
Sur ABC, avec Viola Davis, Alfred Enoch, Jack Falahee, Matt McGorry...
How to get away with Murder (2014)
J'ai commencé cette série avec la diffusion de M6, alors d'accord, ça a commencé le 30 juin mais on va dire que j'ai vu la majorité de la série en juillet. J'en avais tellement entendu parler que je ne pouvais pas passer à côté. J'attends encore de voir les trois derniers épisodes (le premier qui me spoile terminera en pâtée pour chat), et franchement cette série est complètement dingue. L'histoire, c'est celle d'Annalise, brillante avocate, qui engagent certains de ses étudiants. Chaque épisode couvre une enquête + une intrigue couvre la saison entière. Viola Davis, pour ne citer qu'elle, est juste brillante ! Cette série n'est faite que de rebondissements, de retournements de situations, de trahison... Je n'aime pas trop les séries sur les avocats en général, mais celle-ci est tellement originale, impossible de ne pas accrocher. Dès le premier épisode, on est happé par les flashbacks pour tenter de savoir ce qu'il s'est passé cette fameuse nuit du feu de joie sur le campus... Un régal !
Sur la CW, avec Gina Rodriguez, Andrea Navedo, Yael Grobglas, Justin Baldoni, Brett Dier...
Jane the Virgin (2014)
Je n'avais entendu parler de cette série uniquement par des amies de promo qui m'avaient dit que c'était hilarant et que je devais à tout prix m'y mettre. C'est maintenant chose faite ! Et je ne regrette absolument pas. Jane the Virgin, c'est l'histoire de Jane, jeune femme qui attend le mariage pour coucher avec l'homme de sa vie, mais qui se retrouve inséminée par erreur lors d'un rendez-vous chez le gynécologue... et il se trouve que le donneur de sperm n'est autre qu'un de ses ex. C'est tourné un peu à la façon des télénovelas, puisque Jane, sa mère et sa grand-mères en sont fan, et j'ai trouvé ça vraiment très drôle avec la voix off qui se fait parfois les même réflexions que nous ! Les personnages sont tous géniaux, entre Jane, sa famille, Raphael et sa femme psychopathe Petra qui elle-même à un passé qui vient tout chambouler... Et quelle fin de saison ! La suite, viiiiite !
Si vous cherchez de quoi vous distraire, aucun doute, cette série est pour vous !
Sur la BBC, avec George McKay, Greg Wise, Jessica Brown Findlay, Nathaniel Parker, Daisy Bevan, Jessica Barden...
The Outcast (2015)
La BBC + une minisérie en costumes ? Count me in ! Et puis deux épisodes, c'est regardé en une après-midi, je n'ai même pas regardé de quoi ça parlait avant de me lancer. On suit donc Lewis, à l'âge d'un petit garçon puis à l'âge d'un adolescent, traumatisé par la mort de sa mère et un père qu'il ne connaît pas puisqu'il était parti faire la guerre. J'ai trouvé cette minisérie extrêmement touchante et la performance de George MacKay très impressionnante ! Cette minisérie aborde des sujets très lourds, comme le deuil, le sexe, l'amour, la guerre, la maltraitance, la mutilation... Le tout réalisé avec beaucoup de talent et des images magnifiques. Petit bonus également, le fait de retrouver Jessica Brown Findlay, Sybil de Downton Abbey qui semble devenir une adepte des projets d'époques. La BBC ne me déçoit jamais, ses miniséries sont des valeurs sûres que je vous recommande vivement.
Sur HBO, avec Justin Theroux, Liv Tyler, Amy Brenneman, Christopher Eccleston, Chris Zylka, Max Carver, Charlie Carver...
The Leftovers (2014)
Recommandée encore une fois par une amie de promo, j'ai regardé les premiers épisodes sans savoir dans quoi je me lançais. La première pensée que j'ai eu c'est "Mais c'est un remake des 4400 ?"... Je me suis aussi dit "Quel casting de dingue !", enfin bref. En effet, dans le monde entier, à un moment précis, des milliers de personnes ont disparues en une seconde, et ne sont pas revenues. Dans les premiers épisodes de la série, nous suivons donc ceux qui sont restés, les familles, les enfants, les amis de ces disparus, qui tentent de vivre avec leur chagrin ou leur colère. Je ne sais pas du tout comment cela va évoluer, mais j'aime beaucoup le mystère qui règne sur cet événement et cette disparition, j'ai hâte d'en savoir un peu plus. C'est encore mieux puisqu'il va y avoir une saison deux donc on peut s'attendre à avoir de vraies réponses et de vrais développements des personnages. En tout cas, si vous aimez Lost, vous ne devriez pas être déçus !
Julie, 20 ans, qui élève seule son fils Lulu est caissière dans un supermarché. Elle attire l'attention d'un client, quinquagénaire aisé à nouveau célibataire. Généreux et désintéressé, Paul invite Julie à passer quelques jours dans sa belle villa de bord de mer en Bretagne. Ils y retrouvent Jérôme, le fils de Paul, qui se remet mal du suicide de sa jeune femme. Gaieté et optimisme reviennent grâce à l'attachante présence du petit Lulu. Mais au retour, c'est le tragique accident de voiture et Lulu meurt après un long coma. Une chaîne de soutien, d'affection et de tendresse se forme autour de Julie. Avec elle, à travers elle, des êtres désemparés tentent de réapprendre à vivre et de saisir une deuxième chance. La force des épreuves surmontées, l'espoir d'un nouvel amour, ainsi qu'une bonne dose d'intelligence et d'humour peuvent réussir ce miracle. Un conte de fées moderne. L'émotion partagée avec des personnages profondément attachants et les dialogues d'une rare vivacité donnent un livre bourré de grâce, d’optimisme et d’énergie, qui réconcilie avec la vie !
Mon avis :
J'avais entendu beaucoup de jolies choses sur le style d'Agnès Ledig, je me suis donc plongée dans ce roman avec quelques idées en tête. Et finalement, j'ai été un peu déçue. Je m'attendais à un vrai coup de coeur, et ça ne l'a vraiment pas fait pour moi. J'ai beaucoup aimé le début du roman, ces personnages qui n'ont rien en commun mais qui vivent une sorte d'aventure ensemble, qui se rapprochent, et puis le "twist" de l'histoire m'a complètement fait décrocher. Les personnages se serrent les coudes face à cette épreuve, mais j'ai trouvé ça presque faux. Je n'arrivais plus à ressentir quoi que ce soit pour Julie, Paul, Jérôme... et je n'avais qu'une hâte : que ce soit terminé et que je puisse passer à autre chose, à un autre livre. J'ai également trouvé que l'écriture était un peu bancale, les descriptions étaient parfois très belles, avec de magnifiques phrases sur la vie, mais j'ai eu l'impression que les dialogues étaient pré-fabriqués et semblaient sortis d'une mauvaise série télé. Il n'y avait aucune émotion dans les échanges entre les personnages et ça a gâché tout le reste... pour moi.
Je ressors déçue de cette lecture, malgré tout ce que j'ai pu entendre sur Agnès Ledig, et je ne pense pas retenter l'expérience. J'ai son autre roman Pars avec lui dans ma PAL, mais je pense faire l'impasse sur celui-ci. Ce n'était pas pour moi.
Hakumei et Mikochi mesurent 9 centimètres et vivent dans la forêt. Elles habitent dans un tronc d'arbre, se déplacent à dos de scarabée et construisent des tentes avec des feuilles de mandarinier... C'est fou tout ce qu'on peut réaliser quand on n'est pas plus haut que trois pommes ! Venez partager leurs aventures à la fois simples, paisibles et attendrissantes. Ces minuscules personnages et leurs amis à fourrure vont enchanter votre quotidien !
Mon avis :
J'ai découvert ce manga après la Japan Expo, où un membre du stand Komikku en a parlé à Anastasia que j'accompagnais avec beaucoup de passion, et après l'avoir vu dans mon Carrefour j'ai décidé de me laisser tenter. Et je ne regrette absolument pas. Quel plaisir de découvrir ces deux petits héroïnes absolument adorables, et cet univers peuplé d'insectes et d'animaux. Les dessins sont sublimes et les personnages très attachants, tous autant qu'ils soient. Et j'ai beaucoup aimé que les personnages traversent des aventures "de tous les jours", comme par exemple se trouver à manger, ou traverser la forêt sans rencontrer d'ennuis... Je regrette presque que ces mangas soient en noir et blanc, puisque certaines planches sont en couleurs et elles sont encore plus belles que celles non colorées. J'ai adoré le fait que ces deux tomes soient composés de plusieurs petites histoires : il est possible d'en lire une puis de faire une pause, pour reprendre sa lecture plus tard. Je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'étais presque déçue quand j'ai terminé le second tome que ce soit déjà la fin. Je vous conseille vivement ces deux tomes ! :-)
Le métier de vétérinaire est un roman : les joies et les drames de la vie s'y jouent et s'y dénouent.
Installé au pied des Pyrénées, Sylvain Balteau soigne des chiens et des chats, mais aussi des vaches ou des ânes. Il nous raconte le théâtre vivant de ses journées : le porcelet devenu la raison de vivre d'un marginal, le papy venu la veille de Noël pour le dernier sommeil de son vieux chat et reparti avec un animal en pleine forme, la jument qui s'éteint doucement sous un arbre, le hamster qu'une fillette de 6 ans vient faire soigner à l'insu de ses parents...
Il n y a pas d'heure pour un vétérinaire. À 2 heures du matin, il se rend, sans discuter, dans une cour de ferme. Il n'y a pas non plus de limites à l'absurde et à l'émotion dans les histoires qu'il raconte, toutes véridiques et parfois drolatiques.
Il faut bien sûr aimer les animaux pour exercer ce métier. Mais il faut aussi beaucoup aimer ses semblables pour être ce Docteur Fourrure-là, avec son humanité à fleur de peau et sa formidable écriture.
Mon avis :
Passionnée par les animaux depuis que je suis petite (j'avais même eu pour projet de devenir vétérinaire en primaire) alors forcément, quand nous sommes allées chez Carrefour avec ma mère et qu'elle m'a montré ce livre de témoignage d'un vétérinaire, je n'ai pas pu résister. Je suis du genre à regarder 30 millions d'amis dès que je peux, tous les reportages sur le métier qui passent à la télévision. Du coup, je l'ai acheté malgré le prix bien trop élevé à mon goût.
J'ai, globalement, aimé ma lecture, mais je suis loin de la lecture coup de cœur à laquelle je m'attendais. J'ai eu du mal à m'attacher à ce véto, ce docteur Fourrure. Certains chapitres étaient très touchants, d'autres plutôt drôles... Mais au bout d'une petite dizaine de chapitres (parce que les chapitres sont très courts et cela s'enchaîne plutôt rapidement), j'ai commencé à me lasser, et j'ai eu du mal à rester plongée dans ma lecture jusqu'à la fin. Je trouve que le métier de vétérinaire est un métier merveilleux, j'ai un profond respect pour les gens qui l'exercent mais bizarrement, je n'ai pas réussi à ressentir cette passion lors de cette lecture. J'ai appris quelques petites choses, mais dans l'ensemble, j'ai été plutôt déçue. J'ai trouvé que le ton général de ce témoignage était plutôt triste, alors que je m'attendais à voir plus de chapitres un peu drôles et loufoques. Ça parle quand même beaucoup de mort, et d'euthanasie, et même si cela fait parti de la vie d'un vétérinaire ce n'était franchement pas joyeux à lire. Il y a également beaucoup de chapitres sur les vêlages et bien que ce soit intéressant, j'ai trouvé qu'on en parlait un peu trop, c'était un peu répétitif... Sans doute parce que leur métier de véto l'est aussi, quelque part.
En tout cas, je ne regrette pas ma lecture, mais j'en sors quand même légèrement déçue. Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais, je regrette le prix également parce que 19€ c'est quand même extrêmement cher...
À presque 18 ans, Hannah enrage de devoir subir un nouvel été à Wick, petite ville portuaire écossaise. Il n'y a pas plus ennuyeux que cet endroit pour une citadine de son âge. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Leith. Il est bâti comme un roc et possède les plus beaux yeux qu'elle ait jamais vus. Qu'importent les rumeurs qui courent au sujet du jeune homme... l'attirance est immédiate, réciproque et irrépressible.
Puis tout bascule. Le conte de fées se transforme en cauchemar et le destin d'Hannah est scellé. Leur relation résistera-t-elle à l'inimaginable ? Sauront-ils vaincre le pire ? Car les légendes sont parfois plus réelles que l'on croit.
Mon avis :
Après avoir vu tant de critiques positives sur ce roman, j'ai finalement craqué dans mon supermarché, rayon romans sentimentaux. Mis à part la romance et le personnage masculin qui valait apparemment le détour, je ne savais pas grand chose de l'histoire, et je pense que cela m'a fait encore plus apprécier cette oeuvre.
Tout d'abord, quel plaisir de découvrir que le roman se déroulait en Ecosse, j'étais ravie ! Pour une fois que l'on sort un peu des sentiers battus, cela fait beaucoup de bien. J'ai adoré Hannah dans ce premier tome, elle n'a été ni trop nunuche, ni trop sûre d'elle. Bien qu'elle soit timide et rougisse à de trèèèès nombreuses reprises, qu'elle soit maladroite et pas très douée, c'est un personnage plutôt réaliste. Je préfère largement une héroïne comme Hannah qu'une héroïne parfaite à tous points de vues. Je pense qu'à sa place, j'aurai eu les mêmes réactions qu'elle à de nombreuses reprises. Quant à Leith... je comprends mieux pourquoi tout le monde parle de ce personnage après l'avoir découvert et cela se passe de commentaire :D
L'histoire en elle-même, dans ce premier tome, ne casse pas trois pattes à un canard, et j'ai un peu vu le dénouement venir, c'est cousu de fil blanc mais cela se lit très bien grâce à la plume de Sophie Jomain, très belle et très agréable. On pourrait critiquer ce roman pour ses fortes ressemblances avec Twilight, mais franchement, bien que je me sois fait la réflexion pendant ma lecture, cela ne m'a pas dérangé plus que ça. L'aspect mythologiques des créatures est plus développé que dans les autres œuvres sur le même thème et j'ai beaucoup apprécié, on a l'impression encore une fois d'en découvrir un peu plus.
Je suis actuellement en pleine lecture du second tome et je dois dire que je suis toujours autant sous le charme, j'ai hâte de découvrir la suite !
Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa sœur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l'armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance. Jusqu'à cette nuit de Noël, où vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps... Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie allemande, celle d'Elsie... Et le reportage qu'elle prépare n'est rien en comparaison de la leçon de vie qu'elle s'apprête à recevoir.
Mon avis :
Je vais commencer par dire que j'ai commencé cette lecture sans avoir lu de critiques, j'avais juste lu le résumé rapidement et quand j'ai vu qu'une partie de l'histoire se déroulait pendant la seconde guerre mondiale, j'ai foncé. Je ne regrette absolument pas. Ce roman est rédigé à deux époques différentes, celle des années 1940, pendant la guerre, et les années 2007. Nous suivons Elsie et Reba, deux personnages différents, qui n'ont pas grand chose en commun, à part l'article que doit écrire Reba sur Elsie et ses origines allemandes pour les fêtes de Noël.
J'ai a-do-ré les chapitres du point de vue d'Elsie, c'était prenant, le personnage est extrêmement bien construit et j'avais hâte de découvrir la suite, de découvrir comment elle était venue à ouvrir cette boulangerie aux Etats-Unis avec sa fille, boulangerie qu'elle tient dans les années 2007 et où elle rencontre Reba, la journaliste. Elsie est un personnage si fort, si bien développé, qu'en comparaison j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Reba. J'ai donc beaucoup moins aimé les chapitres sur Reba et son fiancé Riki, j'ai trouvé ces chapitres moins bien construits, parfois un peu longuets et pas forcément utiles pour l'histoire d'Elsie qui est, en fait, la vraie histoire de ce roman. Je n'ai tout simplement pas réussi à m'intéresser à l'histoire de Reba et à sa vie amoureuse... Bien pâle à côté des rebondissements dans la jeunesse d'Elsie. Même le style de l'auteur ne m'a pas permis de me transporter dans ces chapitres contemporains... L'histoire en elle-même est très originale, j'ai adoré découvrir le quotidien de cette petite boulangerie allemande, de ces propriétaires et de cette famille, qui se sert les coudes. On en apprend également plus sur la guerre du point de vue allemand et ce n'était vraiment pas pour me déplaire.
Je vous conseille vivement cette lecture, excellente et très agréable à lire !
1464. L'Angleterre se déchire. La maison d'York, avec à sa tête le roi Edouard IV, s'oppose à la maison de Lancastre, qui souhaite lui reprendre le trône.
Le jeune roi fait alors la connaissance d'Elisabeth Woodville, veuve et mère de deux garçons. Séduit par son extrême beauté, il l'épouse en secret.
Richard Neville, comte de Warwick, cousin et principal conseiller du roi, réprouve cette union qui contrecarre ses desseins politiques. Il voit de plus son influence décroître au profit des proches d'Elisabeth. Neville passe alors à l'ennemi et rejoint la maison de Lancastre.
Dévoilant un épisode historique méconnu, Philippa Gregory met en scène une héroïne inoubliable au milieu de la tourmente, prête à tout pour l'honneur des siens.
Mon avis :
Quel plaisir de retrouver la plume de Philippa Gregory ! Je connaissais l'histoire de cette saga par la série The White Queen, qui reprend les quatre premiers tomes, mais je ne pouvais pas passer à côté de cette lecture. Ce premier tome ce focalise uniquement sur Elizabeth Grey et sa rencontre avec Edward, le roi. Le livre, bien sûr, est beaucoup plus détaillé que la série et c'est avec un plaisir immense que j'ai retrouvé ce couple et tous ces personnages et que j'ai pu en apprendre un peu plus sur cette période de l'histoire, bien que le tout soit romancé. Elizabeth est un personnage que j'adore, déjà quand la série j'avais beaucoup aimé cette femme forte, prête à tout pour défendre sa famille, son époux, son roi... Edward est présenté sous un nouveau jour dans le roman, c'est un guerrier infidèle, mais son amour pour Elizabeth est réel et il ne cesse de revenir vers elle. L'aspect fantastique de ce roman, avec les références à la déesse Mélusina apporte un peu de mystère à l'histoire et un côté magique qui la rend d'autant plus appréciable. Ce roman est bourré de rebondissements, de retournements de situations, de batailles, de sentiments. On ne s'ennuie pas une seconde et c'est une excellente chose ! Les chapitres s'enchaînent à une rapidité folle et on ne cesse d'espérer pour un dénouement heureux. L'écriture de Philippa Gregory, est une nouvelle fois le grand point fort de ce roman. Vivement ma lecture de Red Queen, le second tome !
Les hommes sont omniprésents dans cet immeuble de femmes... dans leurs nostalgies, leurs blessures, leurs colères et leurs désirs enfouis. Cinq femmes d'âges et d'univers différents unies par un point commun fort : elles ne veulent plus entendre parler d'amour et ont inventé une autre manière de vivre ... Jusqu'au jour où une nouvelle locataire vient bouleverser leur quotidien. Juliette est séduite par leur complicité, leur courage et leurs grains de folie. Mais elle, elle, n'a pas du tout renoncé ! Et elle le clame haut et fort. Va-t'elle faire vaciller les belles certitudes de ses voisines ?
Mon avis :
J'étais très emballée par ce roman, et j'ai finalement été un peu déçue. Je pensais que l'arrivée de Juliette dans cet immeuble de femmes qui ont renoncé à avoir un homme dans leurs vies allait chambouler leur quotidien, que j'allais avoir droit à des scènes drôles, un peu loufoques... Et finalement, j'ai trouvé que c'était à la fois long et trop court.
Je m'explique : le livre est très court, et j'ai eu l'impression qu'aucun personnage n'était vraiment mis en avant, que leurs histoires étaient racontées mais n'étaient pas vraiment détaillées. On a droit à de petites histoires de la vie de chacune des habitantes de cet immeuble, mais finalement, on ne les connaît presque pas à la fin du roman. Carla, qui part en Inde au début, est inexistante, on ne parle pratiquement pas d'elle. Il n'y a que le personnage de la Reine et Juliette qui ont droit à un développement un peu plus approfondi, et j'ai trouvé ça dommage parce que chaque femme de cet immeuble aurait mérité un peu plus d'attention. Ce roman est donc un peu trop court et aurait mérité d'être un peu plus étoffé, mais j'ai trouvé que certaines scènes étaient aussi longues et n'apportaient pas forcément grand chose à l'histoire... Pour un roman d'à peine 200 pages, c'est quand même dommage. J'ai quand même su m'attacher aux personnages, et j'aurai aimé les découvrir plus, et la fin était touchante même si trop rapide à mon goût. J'ai passé un bon moment, même si cette lecture était très rapide et un peu décevante.
Mathias, un jeune homme d'une trentaine d'années, vient de perdre sa mère. Sur le parking de l'hôpital, il rencontre un géant qui l'aide à accepter de vivre malgré cette disparition et l'invite à un voyage fantastique dans le pays des morts. Cette évasion dans l'imaginaire lui permettra de passer d'un monde enfantin peuplé de super héros rassurants au monde plus cru et cruel des adultes. Dans la lignée d'un Tim Burton ou d'un Lewis Carroll, Mathias Malzieu signe ici un texte unique, à la fois conte d'initiation survolté et roman intimiste bouleversant. Un texte d'une force, d'une drôlerie et d'une poésie universelles, écrit parfois comme on peut crier sa douleur, ou l'envelopper dans le coton de ses rêves.
Mon avis :
Après avoir lu La Mécanique du Coeur de Mathias Malzieu, je n'ai pas hésité à me plonger dans ce "roman" quand je l'ai vu à la médiathèque. Je savais que ce serait une belle lecture. L'écriture de Mathias Malzieu est poétique, belle, difficile à décrire à ceux qui ne l'ont pas encore expérimentée. Le thème est difficile, et je me suis parfois reconnue dans le personnage principal. Je pense que toutes les personnes ayant vécu le décès d'un membre de leur famille proche pourront reconnaître certains passages, et la plume de Mathias Malzieu rend tout cela d'autant plus touchant.
Le fait d'allier l'aspect personnel du décès de sa mère, et l'aspect fantastique avec un géant docteur en ombrologie... La combinaison des deux fonctionne plutôt bien. Sans cet aspect fantastique, je ne pense pas que l'écriture aurait suffit à me plonger dans l'histoire. On alterne les passages sombres avec les passages drôles, les passages tristes et les passages émouvants... Malgré tout, j'ai eu du mal à ne pas décrocher. Je ne suis pas familière à cet univers, je ne connais Mathias Malzieu qu'en tant qu'auteur, pas en tant que membre de Dionysos... Mais face à un tel sujet, il m'est difficile de critiquer, quand on voit combien cela lui semblait important, on sent qu'il était nécessaire pour lui d'en parler... à sa façon. J'ai trouvé des passages très longs, d'autres durs à lire.
C'est un roman intime, pudique, à l'univers très particulier qui ne pourra forcément pas plaire à tout le monde.
Le principe ? Lire un minimum de 4 livres et un maximum de 7 livres en une semaine (du 13 au 19 juillet 2015), en respectant une liste de thèmes. Retrouvez les détails du challenge sur la vidéo de Rondoudou is Happy !
Me revoilà pour vous parler de la convention Fairytales III organisée par Xivents à Paris, mettant à l'honneur la série Once Upon a Time pour la troisième année consécutive. J'ai participé aux deux premières conventions et j'étais ravie de pouvoir participer à cette troisième édition, j'espère pouvoir participer à la prochaine également.
Étaient présents :
Elizabeth Lail - Anna
Georgina Haig - Elsa
Scott Michael Foster - Kristoff
Jennifer Morrison - Emma
Victoria Smurfit - Cruella
Lana Parrilla - Regina / Evil Queen
Colin O'Donoghue - Killian / Hook
Meghan Ory - Ruby
J'étais en compagnie de mon amie Marine pour ce week-end de folie. Nous avions des pass Swan, les moins chers, donc les moins bien placés, mais nous ça, on s'en fiche un peu. Déjà, le retrait des pass vendredi ne s'est pas passé comme prévu. Nous avions prévu de retirer nos pass puis de filer chez Bookoff (une libraire d'occasions), au final nous avons mis près de 2h30 pour récupérer nos pass et n'avons pu passer qu'un petit quart d'heure chez Bookoff...
Le premier jour de convention ne s'est pas très bien passé non plus, pourtant tout était très bien organisé... sur le papier. Nous devions faire la majorité de nos extras ce jour-là... Le problème étant que les gens ne respectaient pas l'ordre d'appel par le staff, ce qui m'a passablement énervée, nous avons vu pratiquement toutes nos photos être repoussées au lendemain. Nous avons quand même pu faire notre photo avec Victoria Smurfit, ainsi que son autographe, et moi ma photo avec Jennifer Morrison. Le point positif a été les panels, les acteur ont joué le jeu et ont répondu à toutes les questions en détail, avec beaucoup d'humour. Les panels étaient très variés, ce que j'ai beaucoup aimé et ça se voyait que les acteurs étaient ravis d'être avec nous et de répondre à nos questions. Il n'y a pas eu de question indiscrète, ni de question bateau comme on peut en avoir parfois, c'était toujours très construit. Il y a eu quelques moments très touchants, comme une jeune femme fan de Scott qui s'est mise a pleurer en posant sa question, il est descendu de scène pour la prendre dans ses bras... Colin nous a chanté une chanson le samedi, Scott a joué du ukulélé le dimanche... Le panel de Victoria et Lana était génial, elles étaient à fond et tellement drôles ensemble. On voit qu'ils s'apprécient et l'ambiance était vraiment géniale.
Panel en présence de Georgina Haig, Elizabeth Lail et Scott Michael Foster.
Panel en présence de Jennifer Morrison, Meghan Ory et Colin O'Donoghue.
Panel en présence de Victoria Smurfit et Lana Parrilla.
Lors de l'autographe, j'ai pu parler de mon amour pour Cruella à Victoria Smurfit, et elle même m'a avoué qu'elle était son méchant préféré avant d'avoir à la jouer dans la série. J'ai aussi discuté de la série Dracula avec elle, que j'étais déçue qu'il n'y ait pas eu de saison 2, et elle m'a expliqué que pour eux, les acteurs, il n'avait jamais été question de faire une deuxième saison, tout avait été prévu en une saison unique depuis le début. Je suis contente de savoir ça maintenant, je suis un peu moins déçue que la série n'ait pas continuée.
Nous sommes parties avant la fin ce jour-là, parce qu'on nous a prévenues que nos pass ne seraient pas appelés, c'était impossible que l'on passe dans les temps. Un peu déçues, forcément, mais les invités ont été tellement géniaux, que forcément, ça compense tous les petits problèmes liés à l'organisation.
Ma vidéo de la petite chanson de Colin le samedi :
Place au dimanche ! La journée promettait d'être chargée, j'avais la majorité de mes extras à faire ce jour-là. Marine en avait un peu moins, mais pareil, ses photos avec Lana et Colin devaient être faites. La journée a commencée avec le panel Jennifer/Georgina/Victoria, qui sont absolument adorables. J'ai eu un gros coup de cœur pour Scott, je l'avoue. Puis toute la journée s'est enchaînée, autographes, photoshoots, panels... Nous nous sommes croisées dans les couloirs avec Marine, pour se rejoindre dans la salle pour les panels... j'avoue que j'aurais préféré un appel par rangée, ou quelque chose comme ça, pour que l'on puisse passer en même temps que nos amis. Mais bon, je ne suis pas organisatrice. Toute la journée, nous avons répété la chanson "Let it Go" du dessin animé Frozen, pour faire une surprise aux invités lors de la cérémonie de clôture.
Déjà que je ne suis pas fan du dessin animé, ni de la chanson, on a du l'entendre au moins vingt fois sur deux jours... Mais au final, la chanter sur la cérémonie de clôture ça a été un peu le moment de se défouler, les acteurs ont chanté avec nous, Georgina Haig a repris son rôle d'Elsa et c'était merveilleux. Je pense apprécier un peu plus la chanson maintenant que ce souvenir me revient en tête quand je l'entends ;).
Panel Jennifer Morrison, Georgia Haig et Victoria Smurfit.
Panel Lana Parrilla, Meghan Ory et Colin O'Donoghue.
Panel Elizabeth Lail et Scott Michael Foster.
La vidéo de Scott avec son ukulele :
Et je vous laisse avec le début du karaoke Let it Go (j'avoue, j'ai arrêté de filmer parce que je voulais danser et chanter sans avoir à tenir mon appareil photo ahah !), ça vous donne un bon aperçu des acteurs pendant la chanson ;)
Globalement, je suis raviiiiie de ce week-end et d'avoir eu l'opportunité de rencontrer ces acteurs, et d'avoir partagé tout ça avec Marine. J'ai aussi rencontré quelques fans et pu revoir des amis que je ne vois qu'en conventions en général, du coup c'était vraiment beaucoup d'émotions. De plus que j'étais malade le premier jour, avec une grosse douleur à l'estomac, je n'étais pas sûre de pouvoir venir le dimanche, j'ai passé le samedi soir aux urgences pour calmer la douleur et être sûre de ne pas rater ça. J'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs moments. Ce sont des moments magiques que je n'oublierai jamais.
Nous sommes en juillet, c'est l'heure du bilan du mois de juin !
J'ai pas mal vidé ma PAL au mois de juin, puisque l'été à commencé et j'ai l'intention de la faire diminuer au maximum pendant la période estivale.
Des bande-dessinées et des mangas :
Des romans :
Mes coups de coeur de ce mois de juin sont sans conteste Far from the Madding Crowd de Thomas Hardy ainsi que les deux tomes de Night School de C.J. Daugherty et le troisième tome double de Emma de Kaoru Mori.
Mes déceptions reviennent aux Portes du Paradis de Melissa de la Cruz et à Tseu Hi de Philippe Nihoul. Comme expliqué dans ma chronique, les Portes du Paradis ne me convenaient plus, j'ai attendu trop longtemps avant de pouvoir lire cette fin de série et je me suis lassée. Pour Seu Hi, j'ai trouvé qu'il y avait énormément de sexe (ce qui n'était, en plus, pas toujours utile) et que l'histoire n'avançait pas du tout au final, contrairement aux tomes d'Aliénor, dans la même collection des Reines de Sang. Je ne continuerai donc pas cette série, mais commencerai celles sur les autres reines.
La confrontation ultime aura lieu entre les Sang-Bleu et les Sang-d’Argent. Le décor de ce dernier combat ? Ce sera Londres, la ville où se trouvent les portes du paradis.
Cette bataille paraît inévitable mais tous ignorent ce qui la déclenchera. Théodora craint deux choses plus encore que la guerre : se retrouver devant son grand amour perdu et imaginer que les Sang-Bleu et tout ce pourquoi elle s’est battue soient perdus à jamais…
Mon avis :
Septième et dernier tome de la saga, dans ma PAL depuis plus d'un an, je me suis dit qu'il était temps que je termine enfin cette série. J'avais adoré les premiers tomes, puis la sortie de chacun espacée d'un an m'avait fait oublié l'histoire, les personnages secondaires... et je m'étais éloignée. Petit à petit, je me suis désintéressée des vampires, j'ai eu une période où je ne lisais que des histoires avec ces personnages à dents pointues, et puis maintenant, ça m'énerve clairement. J'ai fait une overdose.
Je me suis tout de même plongée dans ce roman, bien décidée à terminer la série. J'ai toujours aimé le style de Melissa de la Cruz, mais je pense que cette série a mis beaucoup trop de temps à sortir dans son intégralité...
Theodora est un personnage qui m'a énervé dès le premier tome, elle est naïve et un peu cruchotte, il faut l'avouer. Par contre, j'adore le duo Mimi/Jack et le personnage d'Oliver, ce dernier est pourtant relégué au statut de personnage secondaire, ce que je trouve bien dommage. Les meilleurs amis sont souvent des personnages bien meilleurs et bien plus intéressants que les héros, dans les romans.
Il n'empêche que je suis contente d'avoir terminé la série et d'avoir retrouvé toute cette petite troupe. J'ai mis un petit moment à me replonger dans l'histoire (je l'ai commencée au lycée, ça fait plus de 5 ans, quand même), mais je suis contente de connaître le fin mot de l'histoire. Je suis quand même un peu déçue par ce tome, je me suis ennuyée malgré les enchaînements d'action et de chapitres. Je pense tout simplement avoir grandi et ne plus faire partie du public visé... Maintenant que tous les tomes sont sortis, je peux vous la conseiller, puisque vous pourrez les enchaîner sans avoir à attendre la sortie du tome suivant et à couper votre lecture. L'univers est très détaillé et l'histoire est pleine de rebondissements, si vous aimez les vampires et les anges, n'hésitez plus !