Chez Simon & Schuster UK, mai 2013.
432 pages, 11€70.
Ma note : ★★☆☆☆
Quatrième de couverture :
The second book in Philippa's stunning new series, The Cousins War, brings to life the story of Margaret Beaufort, a shadowy and mysterious character in the first book of the series - The White Queen - but who now takes centre stage in the bitter struggle of The War of the Roses.
The Red Queen tells the story of the child-bride of Edmund Tudor, who, although widowed in her early teens, uses her determination of character and wily plotting to infiltrate the house of York under the guise of loyal friend and servant, undermine the support for Richard III and ultimately ensure that her only son, Henry Tudor, triumphs as King of England. Through collaboration with the dowager Queen Elizabeth Woodville, Margaret agrees a betrothal between Henry and Elizabeth's daughter, thereby uniting the families and resolving the Cousins War once and for all by founding of the Tudor dynasty.
Mon avis :
Oh que cette lecture a été compliquée... Philippa Gregory est pourtant une valeur sûre et l'une de mes auteurs favoris, mais ce tome-ci a été très difficile à lire et j'ai eu beaucoup de mal à avancer, tout simplement parce que je ne vois pas quel en est l'intérêt. Honnêtement, si ce livre avait été écrit par quelqu'un d'autres, j'aurais sans doute abandonné avant la fin.
Nous voilà donc replongés pendant la Guerre des Roses, et ce second tome se focalise sur la vie de Margaret Beaufort, épouse d'Edmund Tudor et future mère d'Henry. Le début est un peu lent à se mettre en place, comme chacun des livres de Philippa Gregory, elle prend le temps de situer les personnages et la période, de rappeler où nous en sommes, qui est avec qui, qui se bat contre qui ou pour qui... Et je pense qu c'est important pour ne pas se perdre dès le début. Il y a énormément d'éléments et de personnages et cette mise en place est largement nécessaire si on veut pouvoir suivre l'histoire correctement sans avoir un livre d'histoire à côté.
Cependant, alors que j'avais adoré Elizabeth et son caractère dans The White Queen, j'ai détesté Margaret dans The Red Queen. Elle est la pire de toutes les héroïnes que j'ai pu rencontrer jusqu'à maintenant, et c'est peu dire. Margaret est très croyante, pratiquante et elle est persuadée d'avoir un rôle à jouer sur Terre, que Dieu va lui envoyer un signe et que son fils aura lui aussi un rôle important, qu'il n'est pas venu au monde pour rien. Elle ne cesse donc de prier, encore et toujours, d'attendre ce signe, de répéter qu'elle n'est pas n'importe qui, que Dieu lui parle. Elle est également fasciné (ou plutôt obsédée) par Jeanne d'Arc et ne parle QUE d'elle, à chaque page. Comment elle a reçu un signe de Dieu qui lui parlait, qu'elle aussi doit être sur Terre pour effectuer une mission particulière pour servir le Seigneur et compagnie... Personnellement, je ne suis pas très portée sur la religion du coup cela m'a vite fatiguée. Margaret s'en prend sans cesse à son deuxième époux, qui est un lâche parce qu'il refuse d'aller combattre auprès du roi, mais Margaret ne fait pas grand chose non plus dans ce livre, à part se plaindre. Je n'ai vraiment ressenti aucune sympathie envers Margaret. Aucune.
Le personnage principal est obsessionnel est réellement antipathique et vu que l'histoire est racontée d'un point de vue interne, l'histoire n'avance pas tellement. Les événements historiques sont assez vaguements décrits, ce que je déplore assez : on ne prend des nouvelles que par les lettres que reçoit Margaret ou par les nouvelles qu'elle reçoit de visiteurs...
Heureusement que Philippa Gregory a une plume fantastique, sinon j'aurais abandonné très rapidement. J'ai cependant hâte de me plonger dans le troisième tome de cette série sur la Guerre des Roses, de découvrir une nouvelle héroïne et de me débarrasser de cette déception.
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