Chez Pocket Jeunesse, février 2016.
17€90, 464 pages.
Ma note : ★★☆☆☆
Quatrième de couverture :
Charley se réveille sur une île somptueuse qui n’est sur aucune carte. Seule, perdue, elle survit tant bien que mal jusqu’à ce qu’elle rencontre Thad, le leader d’un clan regroupant les seuls humains présents sur l’île de Nil. Charley va vite comprendre que quitter cet enfer paradisiaque sera plus difficile qu’elle ne le pensait : la seule issue, ce sont les rares portes qui apparaissent au hasard sur l’île… Il n’y en a qu’une par jour, et une seule personne peut l’emprunter. Pire encore : on n’a qu’un an pour s’échapper. Sinon, on meurt. Le compte à rebours a déjà commencé…
Mon avis :
Je suis très rarement déçue par mes lectures chez Pocket Jeunesse, mais là, je crois que j'ai atteint un niveau d'exaspération pendant cette lecture que je ne pouvais pas mettre plus de deux étoiles (ce que je fais très rarement, parce que je déteste donner une mauvaise note et j'essaie toujours de trouver des points positifs à un roman).
Si je devais résumer ce roman, je dirais que c'est un croisement entre Le Labyrinthe de James Dashner, Divergente de Veronica Roth et Hunger Games de Suzanne Collins. Des adolescents se retrouvent coincés sur une île, sans trop savoir comment ils sont arrivés là, et ils ont 365 jours pour trouver une porte pour s'échapper. Les portes n'apparaissent jamais au même endroit et ne préviennent pas, il faut juste se trouver au bon moment et au bon endroit pour espérer s'échapper. Le hic ? Personne ne sait ce qu'il se trouve après la porte. Ils espèrent tout de même qu'ils rentrent chez eux une fois avoir réussi à en attraper une.
Dans ce premier tome, nous suivons deux points de vue : Charley et Thad. Charley arrive sur l'île et tombe sur le groupe de Thad après douze jours. Bien sûr (parce que c'est un roman jeunesse), elle est belle, il est beau et ils tombent follement amoureux l'un de l'autre mais sont un peu trop bêtes pour se l'avouer tout de suite, donc ça prend un peu de temps avant qu'ils n'admettent leurs sentiments l'un pour l'autre. Le couple doit donc aider leurs petits camarades à trouver des portes, mais également à en trouver une pour Thad, à qui il ne reste que quelques mois.
Pour être honnête, je trouvais l'idée de base avec l'île, les 365 jours et les portes à trouver vraiment géniale et très originale, mais dans l’exécution (bien que l'écriture de Lynne Matson soit très agréable et très facile à lire), ça n'a pas été. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux deux personnages principaux parce qu'ils passent leur temps à penser l'un à l'autre, à quoi ils peuvent bien ressembler physiquement (Charley pense à sa tenue et ses cheveux toutes les dix pages) alors qu'ils sont dans une situation catastrophique et angoissante. J'ai trouvé ça très peu réaliste. Si j'avais pu, j'aurais secoué le livre pour remettre les idées des personnages en place. Heureusement, les personnages secondaires ont rattrapé le coup, mais il y en avait tellement que j'ai eu du mal à vraiment m'attacher et m'identifier à l'un d'eux et quand il leur arrivait malheur, je n'ai pas ressenti quoi que ce soit...
La fin n'était pas une grosse surprise, je m'attendais à quelque chose et ce n'est pas arrivé, mais je crois que j'aurais préféré mon idée... Je ne vois pas trop ce qu'il va pouvoir se passer dans le tome 2, et en fonction de la quatrième de couverture je le feuilletterai peut-être rapidement, mais ça s'arrêtera là pour moi.
Une grosse déception malgré une très bonne idée de base, mais des personnages énervants qui n'ont pas su porter l'intrigue, qui était elle beaucoup trop centrée sur les sentiments des héros que sur la fuite et la survie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire