mercredi 22 juillet 2015

Docteur Fourrure - Sylvain Balteau

Publié chez Les Arènes, avril 2015.
245 pages, 19€90.
Note : 

Résumé :
Le métier de vétérinaire est un roman : les joies et les drames de la vie s'y jouent et s'y dénouent.
Installé au pied des Pyrénées, Sylvain Balteau soigne des chiens et des chats, mais aussi des vaches ou des ânes. Il nous raconte le théâtre vivant de ses journées : le porcelet devenu la raison de vivre d'un marginal, le papy venu la veille de Noël pour le dernier sommeil de son vieux chat et reparti avec un animal en pleine forme, la jument qui s'éteint doucement sous un arbre, le hamster qu'une fillette de 6 ans vient faire soigner à l'insu de ses parents...
Il n y a pas d'heure pour un vétérinaire. À 2 heures du matin, il se rend, sans discuter, dans une cour de ferme. Il n'y a pas non plus de limites à l'absurde et à l'émotion dans les histoires qu'il raconte, toutes véridiques et parfois drolatiques.
Il faut bien sûr aimer les animaux pour exercer ce métier. Mais il faut aussi beaucoup aimer ses semblables pour être ce Docteur Fourrure-là, avec son humanité à fleur de peau et sa formidable écriture.


Mon avis :
Passionnée par les animaux depuis que je suis petite (j'avais même eu pour projet de devenir vétérinaire en primaire) alors forcément, quand nous sommes allées chez Carrefour avec ma mère et qu'elle m'a montré ce livre de témoignage d'un vétérinaire, je n'ai pas pu résister. Je suis du genre à regarder 30 millions d'amis dès que je peux, tous les reportages sur le métier qui passent à la télévision. Du coup, je l'ai acheté malgré le prix bien trop élevé à mon goût.
J'ai, globalement, aimé ma lecture, mais je suis loin de la lecture coup de cœur à laquelle je m'attendais. J'ai eu du mal à m'attacher à ce véto, ce docteur Fourrure. Certains chapitres étaient très touchants, d'autres plutôt drôles... Mais au bout d'une petite dizaine de chapitres (parce que les chapitres sont très courts et cela s'enchaîne plutôt rapidement), j'ai commencé à me lasser, et j'ai eu du mal à rester plongée dans ma lecture jusqu'à la fin. Je trouve que le métier de vétérinaire est un métier merveilleux, j'ai un profond respect pour les gens qui l'exercent mais bizarrement, je n'ai pas réussi à ressentir cette passion lors de cette lecture. J'ai appris quelques petites choses, mais dans l'ensemble, j'ai été plutôt déçue. J'ai trouvé que le ton général de ce témoignage était plutôt triste, alors que je m'attendais à voir plus de chapitres un peu drôles et loufoques. Ça parle quand même beaucoup de mort, et d'euthanasie, et même si cela fait parti de la vie d'un vétérinaire ce n'était franchement pas joyeux à lire. Il y a également beaucoup de chapitres sur les vêlages et bien que ce soit intéressant, j'ai trouvé qu'on en parlait un peu trop, c'était un peu répétitif... Sans doute parce que leur métier de véto l'est aussi, quelque part. 
En tout cas, je ne regrette pas ma lecture, mais j'en sors quand même légèrement déçue. Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais, je regrette le prix également parce que 19€ c'est quand même extrêmement cher...

mardi 21 juillet 2015

Les étoiles de Noss Head, Vertige - Sophie Jomain

Vertige (Les étoiles de Noss Head, #1)
Éditeur : J'ai Lu
Prix : 7€20
Note :

Résumé :
À presque 18 ans, Hannah enrage de devoir subir un nouvel été à Wick, petite ville portuaire écossaise. Il n'y a pas plus ennuyeux que cet endroit pour une citadine de son âge. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Leith. Il est bâti comme un roc et possède les plus beaux yeux qu'elle ait jamais vus. Qu'importent les rumeurs qui courent au sujet du jeune homme... l'attirance est immédiate, réciproque et irrépressible.
Puis tout bascule. Le conte de fées se transforme en cauchemar et le destin d'Hannah est scellé. Leur relation résistera-t-elle à l'inimaginable ? Sauront-ils vaincre le pire ? Car les légendes sont parfois plus réelles que l'on croit.


Mon avis :
Après avoir vu tant de critiques positives sur ce roman, j'ai finalement craqué dans mon supermarché, rayon romans sentimentaux. Mis à part la romance et le personnage masculin qui valait apparemment le détour, je ne savais pas grand chose de l'histoire, et je pense que cela m'a fait encore plus apprécier cette oeuvre. 
Tout d'abord, quel plaisir de découvrir que le roman se déroulait en Ecosse, j'étais ravie ! Pour une fois que l'on sort un peu des sentiers battus, cela fait beaucoup de bien. J'ai adoré Hannah dans ce premier tome, elle n'a été ni trop nunuche, ni trop sûre d'elle. Bien qu'elle soit timide et rougisse à de trèèèès nombreuses reprises, qu'elle soit maladroite et pas très douée, c'est un personnage plutôt réaliste. Je préfère largement une héroïne comme Hannah qu'une héroïne parfaite à tous points de vues. Je pense qu'à sa place, j'aurai eu les mêmes réactions qu'elle à de nombreuses reprises. Quant à Leith... je comprends mieux pourquoi tout le monde parle de ce personnage après l'avoir découvert et cela se passe de commentaire :D 
L'histoire en elle-même, dans ce premier tome, ne casse pas trois pattes à un canard, et j'ai un peu vu le dénouement venir, c'est cousu de fil blanc mais cela se lit très bien grâce à la plume de Sophie Jomain, très belle et très agréable. On pourrait critiquer ce roman pour ses fortes ressemblances avec Twilight, mais franchement, bien que je me sois fait la réflexion pendant ma lecture, cela ne m'a pas dérangé plus que ça. L'aspect mythologiques des créatures est plus développé que dans les autres œuvres sur le même thème et j'ai beaucoup apprécié, on a l'impression encore une fois d'en découvrir un peu plus. 
Je suis actuellement en pleine lecture du second tome et je dois dire que je suis toujours autant sous le charme, j'ai hâte de découvrir la suite !

lundi 20 juillet 2015

Un goût de cannelle et d'espoir - Sarah McCoy

Éditeur : Pocket
Prix : 8€10
Note

Résumé :
Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa sœur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l'armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance. Jusqu'à cette nuit de Noël, où vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps... Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie allemande, celle d'Elsie... Et le reportage qu'elle prépare n'est rien en comparaison de la leçon de vie qu'elle s'apprête à recevoir.

Mon avis :
Je vais commencer par dire que j'ai commencé cette lecture sans avoir lu de critiques, j'avais juste lu le résumé rapidement et quand j'ai vu qu'une partie de l'histoire se déroulait pendant la seconde guerre mondiale, j'ai foncé. Je ne regrette absolument pas. Ce roman est rédigé à deux époques différentes, celle des années 1940, pendant la guerre, et les années 2007. Nous suivons Elsie et Reba, deux personnages différents, qui n'ont pas grand chose en commun, à part l'article que doit écrire Reba sur Elsie et ses origines allemandes pour les fêtes de Noël. 
J'ai a-do-ré les chapitres du point de vue d'Elsie, c'était prenant, le personnage est extrêmement bien construit et j'avais hâte de découvrir la suite, de découvrir comment elle était venue à ouvrir cette boulangerie aux Etats-Unis avec sa fille, boulangerie qu'elle tient dans les années 2007 et où elle rencontre Reba, la journaliste. Elsie est un personnage si fort, si bien développé, qu'en comparaison j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Reba. J'ai donc beaucoup moins aimé les chapitres sur Reba et son fiancé Riki, j'ai trouvé ces chapitres moins bien construits, parfois un peu longuets et pas forcément utiles pour l'histoire d'Elsie qui est, en fait, la vraie histoire de ce roman. Je n'ai tout simplement pas réussi à m'intéresser à l'histoire de Reba et à sa vie amoureuse... Bien pâle à côté des rebondissements dans la jeunesse d'Elsie. Même le style de l'auteur ne m'a pas permis de me transporter dans ces chapitres contemporains... L'histoire en elle-même est très originale, j'ai adoré découvrir le quotidien de cette petite boulangerie allemande, de ces propriétaires et de cette famille, qui se sert les coudes. On en apprend également plus sur la guerre du point de vue allemand et ce n'était vraiment pas pour me déplaire. 
Je vous conseille vivement cette lecture, excellente et très agréable à lire !

jeudi 16 juillet 2015

The White Queen - Philippa Gregory

The White Queen (The Cousins' War, #1)
Éditeur : Simon & Schuster
Note :

Résumé :
1464. L'Angleterre se déchire. La maison d'York, avec à sa tête le roi Edouard IV, s'oppose à la maison de Lancastre, qui souhaite lui reprendre le trône.
Le jeune roi fait alors la connaissance d'Elisabeth Woodville, veuve et mère de deux garçons. Séduit par son extrême beauté, il l'épouse en secret.
Richard Neville, comte de Warwick, cousin et principal conseiller du roi, réprouve cette union qui contrecarre ses desseins politiques. Il voit de plus son influence décroître au profit des proches d'Elisabeth. Neville passe alors à l'ennemi et rejoint la maison de Lancastre.
Dévoilant un épisode historique méconnu, Philippa Gregory met en scène une héroïne inoubliable au milieu de la tourmente, prête à tout pour l'honneur des siens.

Mon avis :
Quel plaisir de retrouver la plume de Philippa Gregory ! Je connaissais l'histoire de cette saga par la série The White Queen, qui reprend les quatre premiers tomes, mais je ne pouvais pas passer à côté de cette lecture. Ce premier tome ce focalise uniquement sur Elizabeth Grey et sa rencontre avec Edward, le roi. Le livre, bien sûr, est beaucoup plus détaillé que la série et c'est avec un plaisir immense que j'ai retrouvé ce couple et tous ces personnages et que j'ai pu en apprendre un peu plus sur cette période de l'histoire, bien que le tout soit romancé. 
Elizabeth est un personnage que j'adore, déjà quand la série j'avais beaucoup aimé cette femme forte, prête à tout pour défendre sa famille, son époux, son roi... Edward est présenté sous un nouveau jour dans le roman, c'est un guerrier infidèle, mais son amour pour Elizabeth est réel et il ne cesse de revenir vers elle. L'aspect fantastique de ce roman, avec les références à la déesse Mélusina apporte un peu de mystère à l'histoire et un côté magique qui la rend d'autant plus appréciable.
Ce roman est bourré de rebondissements, de retournements de situations, de batailles, de sentiments. On ne s'ennuie pas une seconde et c'est une excellente chose ! Les chapitres s'enchaînent à une rapidité folle et on ne cesse d'espérer pour un dénouement heureux. L'écriture de Philippa Gregory, est une nouvelle fois le grand point fort de ce roman. Vivement ma lecture de Red Queen, le second tome ! 
P.S. : Disponible en français chez archipoche !

vendredi 10 juillet 2015

L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes - Karine Lambert

Éditeur : Le Livre de Poche
Prix : 6€60
Note :

Résumé :
Les hommes sont omniprésents dans cet immeuble de femmes... dans leurs nostalgies, leurs blessures, leurs colères et leurs désirs enfouis. Cinq femmes d'âges et d'univers différents unies par un point commun fort : elles ne veulent plus entendre parler d'amour et ont inventé une autre manière de vivre ... Jusqu'au jour où une nouvelle locataire vient bouleverser leur quotidien. Juliette est séduite par leur complicité, leur courage et leurs grains de folie. Mais elle, elle, n'a pas du tout renoncé ! Et elle le clame haut et fort. Va-t'elle faire vaciller les belles certitudes de ses voisines ?

Mon avis :
J'étais très emballée par ce roman, et j'ai finalement été un peu déçue. Je pensais que l'arrivée de Juliette dans cet immeuble de femmes qui ont renoncé à avoir un homme dans leurs vies allait chambouler leur quotidien, que j'allais avoir droit à des scènes drôles, un peu loufoques... Et finalement, j'ai trouvé que c'était à la fois long et trop court. 
Je m'explique : le livre est très court, et j'ai eu l'impression qu'aucun personnage n'était vraiment mis en avant, que leurs histoires étaient racontées mais n'étaient pas vraiment détaillées. On a droit à de petites histoires de la vie de chacune des habitantes de cet immeuble, mais finalement, on ne les connaît presque pas à la fin du roman. Carla, qui part en Inde au début, est inexistante, on ne parle pratiquement pas d'elle. Il n'y a que le personnage de la Reine et Juliette qui ont droit à un développement un peu plus approfondi, et j'ai trouvé ça dommage parce que chaque femme de cet immeuble aurait mérité un peu plus d'attention. Ce roman est donc un peu trop court et aurait mérité d'être un peu plus étoffé, mais j'ai trouvé que certaines scènes étaient aussi longues et n'apportaient pas forcément grand chose à l'histoire... Pour un roman d'à peine 200 pages, c'est quand même dommage. J'ai quand même su m'attacher aux personnages, et j'aurai aimé les découvrir plus, et la fin était touchante même si trop rapide à mon goût. J'ai passé un bon moment, même si cette lecture était très rapide et un peu décevante. 
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