lundi 7 septembre 2015

Le liseur du 6h27 - Jean-Paul Didierlaurent

Le liseur du 6h27
Chez Folio, août 2015.
208 pages, 7€00.
Ma note : ★★★★☆

Résumé :
Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d’une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6 h 27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine… Dans des décors familiers transformés par la magie de personnages hauts en couleurs, voici un magnifique conte moderne, drôle, poétique et généreux : un de ces livres qu’on rencontre rarement.

Mon avis :
Un livre qui parle de livres, quoi de mieux pour les passionnés de lecture ? Cette sortie poche n'est pas passée inaperçue et je me suis donc laissée tenter. Je ne regrette absolument pas.
Le liseur du 6h27, c'est l'histoire de Guylain Vignolles, employé dans une usine qui détruit des livres invendus et qui pompe toute son énergie, toute sa joie de vivre, mais qui, chaque matin lors de son trajet en RER, lit quelques feuillets trouvés lors du nettoyage de la machine de l'usine à haute voix aux autres passagers, intéressés ou non. C'est un petit roman qui se lit très vite, et malgré un début un peu lent où je ne voyais pas trop où l'auteur voulait en venir, j'ai réussi à finalement me plonger dans cette histoire et je l'ai trouvé très tendre. Guylain est un personnage très attachant, que l'on aimerait protéger, rencontrer, aider... 
L'écriture de Jean-Paul Didierlaurent est très agréable et nous fait passer par toutes sortes d'émotions. Le mal être de Guylain est presque palpable et toutes ces petites aventures qui viennent chambouler sa vie grâce à la lecture mettent vraiment du baume au coeur du lecteur, qui lui (normalement) comprend bien cet amour pour les livres. Les personnages principaux sont très attachants et la quête des derniers chapitres pour retrouver la fameuse Julie m'a vraiment tenue en haleine. Mais finalement, à part la deuxième partie concernant cette fameuse clé USB et cette dame-pipi, il ne se passe pas énormément de choses et c'est plutôt lent, sans pour autant être désagréable. L'atmosphère générale du livre est très triste et terne au début, et glisse progressivement vers quelque chose de bon, de doux, nous laissant apparaître les bienfaits de la lecture et des rencontres que cela peut apporter. La fin était très touchante également. Un petit feel-good book qui plaira à tous les fans de lecture. 

1 commentaire:

  1. J'avais passé un excellent moment avec ce roman que j'ai eu le chance de découvrir lors de sa parution au Diable Vauvert :)

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