Chez Archipoche, février 2014.
280 pages, 6€65.
Ma note : ★★★☆☆
Résumé :
Au Steere House de Providence (Rhode Island), centre qui accueille des patients atteints des maladies d'Alzheimer et de Parkinson, les infirmiers et les médecins ont remarqué qu'Oscar effectue des rondes, et se couche auprès des mourants quelques heures à peine avant leur décès.
Si cet étrange don a donné lieu à une nouvelle procédure (l'équipe médicale prévient la famille dès qu'Oscar s'allonge au côté d'un malade), il a également suscité le débat chez les scientifiques.
Le chat serait-il en effet capable d'identifier l'odeur spécifique de la mort ou serait-il sensible aux infimes modifications physiologiques précédant le décès ?
Quoi qu'il en soit, vingt-cinq cas ont été avérés en trois ans. Et l'hôpital a tenu à remercier le félin en faisant graver cette plaque, apposée dans le hall : « Un grand merci à Oscar le chat pour son aide compatissante. »
J'avais vaguement entendu parler de cette histoire, je crois que c'était aux informations ou dans un journal, colonne faits divers. Un chat qui venait accompagner les personnages âgées lors de leurs derniers moments, qui s'allongeait près d'eux et leur tenait compagnie jusqu'à leur décès. Il ne s'était jamais trompé.
J'ai donc commencé ce témoignage en sachant de quoi il allait parler, mais j'ai quand même été surprise. Oscar, ce chat, n'est finalement qu'un prétexte pour parler de Steere House et de la condition de fin de vie des personnes âgées, des soins palliatifs et de cette fameuse maladie qu'est la démence et dont la plus connue est Alzheimer. Le médecin et auteur, David Dosa, est d'abord très sceptique dans l'infirmière en chef lui parle de ce chat qui semble deviner quels patients vont décéder et qui se couche sur leur lit dans les derniers jours de leur vie. Ce médecin, c'est un peu comme le lecteur : on a tendance à ne pas vouloir croire à une telle histoire. Un chat, ça peut faire des tas de choses qu'on ne comprend pas, et décider aller à tel endroit à tel moment peut être un pur hasard. Mais les coïncidences sont nombreuses et il décide de contacter les familles d'anciens patients pour connaître leur avis. Et ça ne trompe pas : Oscar était présent à chaque décès, et leur a apporté réconfort et de la compagnie.
Finalement, ce témoignage qui est presque construit comme un roman (si vous n'aimez pas les témoignages, laissez vous quand même tenter !) ne parle pas tellement d'Oscar le chat, puisque l'on ne sait pas grand chose de lui, mais beaucoup plus de l'aspect médical et des patients, des familles et des soins. On en apprend énormément sur la démence et toutes les sous maladies qui existent, les symptômes, les traitements de fin de vie... C'est un témoignage plutôt instructif. Si vous voulez une histoire toute mignonne sur un chat tout gentil, ce n'est pas vraiment ce livre que je vous recommanderais... J'ai d'ailleurs trouvé certains passages plutôt longuets et pas forcément utiles, mais la plume de David Dosa rend le tout très facile à lire. Je suis loin du coup de cœur, mais je suis contente de l'avoir lu et d'avoir appris certaines choses.
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